Choix du CH : Alexis Cournoyer était à 15 minutes d’aller au camp des Predators

Cet après-midi, le Canadien a sélectionné un gardien québécois en Alexis Cournoyer. Il a été le choix du club en cinquième ronde, et il s’ajoute à une banque d’espoirs déjà bien garnie devant le filet.

Mais des gardiens, tu ne peux jamais en avoir trop.

Cela dit, on sent que Cournoyer a été pas mal surpris d’entendre son nom au 145e rang. Du moins, c’est un peu ce qu’on comprend si on se fie à Anthony Martineau (TVA Sports), qui lui a jasé.

En fait, Cournoyer a révélé à Martineau qu’au moment où il a été sélectionné par le CH, il était à 15 minutes de s’en aller au camp de développement des Predators, où il avait été invité dans le cas où il ne serait pas repêché.

Mais évidemment, ses plans ont changé quand il a entendu la nouvelle.

On sait que souvent, les espoirs projetés en fin de repêchage doivent composer avec la réalité de ne jamais savoir où ils iront, ni même de savoir s’ils seront repêchés. Et comme les camps de développement ont lieu très rapidement après le repêchage, ça force les joueurs à être prêts à toute éventualité.

Dans le cas de Cournoyer, donc, le kid était prêt à s’en aller à Nashville, et on peut penser que Jean-Philippe Glaude a fait partie de ceux qui ont poussé pour l’inviter au camp. Glaude a dû être déçu de le voir être repêché par le CH.

Notons d’ailleurs qu’en point de presse, Cournoyer a noté qu’il avait accepté une invitation au cas où il ne serait pas repêché. Son vol était à 20h ce soir, mais dès qu’il a vu son nom être sélectionné, il a tout annulé. Il a d’ailleurs très hâte de faire la route pour aller au camp, mais cette fois en voiture plutôt qu’en avion.

On voit toutefois à quel point ça peut se jouer à très peu le jour du repêchage… et dans le cas de Cournoyer, ça s’est joué à 15 minutes près. Il serait évidemment revenu chez lui si le CH l’avait sélectionné plus tard, mais tout est allé vite pour lui aujourd’hui.

Mais on peut penser qu’au final, il aboutit là où il voulait être.

Prolongation

Notons d’ailleurs que Cournoyer est une belle histoire. On parle d’un gardien de 19 ans qui n’a même pas débuté l’année dans la LHJMQ… mais après une belle fin de saison, le voilà repêché par le Tricolore en cinquième ronde.

Et on peut penser que son père, qui est dans le monde du hockey lui aussi, fait notamment partie des nombreuses personnes qui doivent être bien fières du jeune gardien.

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