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Chloe Primerano est devenue la première patineuse repêchée dans le junior canadien

Hier soir, un moment d’histoire a été écrit dans la LCH, soit le junior canadien : une femme a été repêchée pour jouer à une autre position que celle de gardienne de but.

Les Giants de Vancouver ont mis la main sur les services de Chloe Primerano, qui évolue au poste de défenseuse, avec le 268e choix de l’encan, soit en 13e ronde au total. La gauchère est d’ailleurs native de Vancouver.

Elle est devenue la première femme patineuse à avoir été repêchée par un club de la LCH. Par le passé, Charlie Labonté (1999, LHJMQ), Jenny Lavigne (2002, LHJMQ) et Taya Currie (OHL, 2021) ont tous été repêchées, mais ce sont trois gardiennes. Primerano est donc aussi la première à avoir été repêchée dans la WHL. 

Du lot, seule Labonté a joué dans la LCH. Shannon Szabados (WHL), Manon Rhéaume (LHJMQ) et Ève Gascon (LHJMQ) ont aussi eu droit à du temps de jeu dans le junior par le passé.

Pourquoi les Giants ont-ils pris une chance avec elle?

Selon le DG du club, Barclay Parneta, le fait d’avoir joué dans la meilleure ligue de hockey au pays pour les joueurs de 15 ans fait en sorte qu’elle mérite de voir son talent être reconnu. Dans le U15, elle a eu 19 points, dont deux buts, en 30 matchs.

Chloe Primerano se dit bonne dans les deux zones et elle aime bien copier son jeu sur celui de Duncan Keith. On lui souhaite évidemment d’avoir du succès dans la WHL.

Par contre, ce ne sera pas facile pour elle de faire sa place. Celle qui a présentement 15 ans (le repêchage de la WHL est ainsi fait) mesure 5’8 » et pèse 134 livres. Elle n’est donc pas la plus pesante du lot, ce qui ne lui facilitera pas la tâche à la ligne bleue.

C’est la raison pour laquelle la majorité des filles qui percent sont des gardiennes.

Est-ce que la solution serait plutôt de promouvoir le hockey féminin de meilleure manière afin de s’assurer que plus de femmes comme Primerano aient un endroit de haut calibre où se développer? Après tout, jouer contre des hommes n’est pas toujours facile.

Parlez-en à Marie-Philip Poulin, qui a refusé de jouer à Trois-Rivières dans la ECHL… et ce n’est pas par manque de talent.

Sans vouloir rabaisser ça au fait que les filles devraient jouer avec des filles seulement, on peut se questionner à savoir si, au volume, il y aurait plus de femmes qui pourraient atteindre des hauts niveaux de telle manière. C’est ça le but, après tout.

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