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Charles Hudon est l’un des meilleurs marqueurs de la LAH

Depuis le début de la saison, Charles Hudon est entre deux marches. Il n’est pas assez fort pour s’établir à Montréal (et son nombre de matchs disputés joue contre lui), mais il domine dans la Ligue américaine.

Une preuve? Lors du match d’aujourd’hui, il a marqué à deux reprises face aux Marlies de Toronto. Il s’agissait de ses 13e et 14e buts de la campagne.

Une autre preuve? Depuis le début de la saison, seulement deux joueurs ont marqué plus de buts que lui en ayant joué moins de parties. Et puisque le hockey évolue rapidement, cette phrase n’était même plus vraie après le deuxième but du natif d’Alma puisque les deux gars en question (Trenin et Noesen) ont marqué 14 filets cette saison en respectivement 20 et 22 matchs.

Hudon, lui, en a joué 23. Il est le seul du groupe qui n’est pas dans la LNH en raison notamment, comme je le disais, de son nombre de matchs joués et de ses années d’expérience.

En fait, il a vraiment tout fait cet après-midi.

Il n’est toutefois pas le seul à s’être distingué. Au cours de la victoire de 6-1, il faut noter la belle performance de Cayden Primeau, qui a mieux paru que son collègue Keith Kinkaid hier. Oui, Primeau affrontait une équipe fatiguée de son troisième match en trois jours sur la route, mais personne ne peut lui enlever sa victoire et ses 26 arrêts sur 27 tirs pour autant.

Outre Hudon et Primeau, deux autres joueurs ont retenu l’attention. Yannick Veilleux, en vertu de son troisième but en autant de parties depuis la signature de son contrat d’essai à Laval, s’est mérité la première étoile grâce à une performance de deux points et de quatre tirs.

De son côté, Jake Evans s’est aussi démarqué grâce à un but et à deux passes.

Les autres marqueurs de l’équipe ont été le capitaine Xavier Ouellet et Ralph Cuddemi, qui est lui aussi sur un essai professionnel. Mine de rien, le Rocket compense pour son manque d’effectif par d’habiles signatures.

Les deux mentions d’aide obtenues par Karl Alzner sont aussi dignes de mention.

Seule ombre au tableau? La mise en échec subie par William Pelletier…

Le Rocket a de quoi être fier.

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