Patrik Laine en est à sa deuxième saison avec le Canadien. L'attaquant, acquis à l'été 2024 pour ajouter du punch offensif au groupe d'attaquants, a démontré ses habiletés de marqueur l'an dernier… mais la qualité globale de son jeu a fait jaser pour de moins bonnes raisons.
Il en a sérieusement, mais sérieusement arraché à 5 contre 5.
Tout ça fait donc en sorte que cette année, Laine est placé dans des conditions assez différentes. Le Finlandais se retrouve à l'aile du 4e trio… et surtout, il est sur la deuxième vague d'avantage numérique (contrairement à l'an dernier, où il était sur la première).
Ce sujet-là a d'ailleurs fait jaser lors du plus récent épisode de la baladodiffusion Sortie de zone… et aux yeux de Richard Labbé, d'Alexandre Pratt et de Stéphane Waite, tout ça va inévitablement mener Laine à « faire la baboune ».
Ils en parlent vers la 17e minute de l'épisode.
Sortie de zone, Saison 7 | Épisode 6 : Déjà des belles surprises ! https://t.co/TaE4pNo8g4
— La Presse (@LP_LaPresse) October 10, 2025
La deuxième vague d'avantage numérique ne joue presque pas, après tout : la première est sur la glace pour la quasi-totalité des deux minutes, si bien que la deuxième obtient souvent une seule (et très courte) opportunité de faire des dégâts. On ne parle pas exactement de conditions gagnantes pour Laine.
Cela dit, il faut rappeler que Martin St-Louis ne coache pas pour faire en sorte que Laine obtienne un nouveau contrat : il est là pour que son club gagne des matchs. Et en ce moment, il est difficile de défendre l'idée selon laquelle Laine mérite plus de temps de jeu.
Il n'est pas mauvais, certes, mais il ne se démarque pas particulièrement, ce que d'autres gars devant lui dans la hiérarchie font en ce moment. On peut penser à Zachary Bolduc, par exemple, qui lui a « volé » sa place sur la première vague… et qui joue du très gros hockey.
Il faudra voir comment tout ça va évoluer au cours des prochaines semaines et des prochains mois, mais il sera intéressant de voir si Laine finira par commencer à se plaindre de son rôle. Parce qu'on sait qu'il est capable de dire le fond de la pensée devant les médias.