« C’est ridicule » : Gary Bettman se fout (pas mal) de la question des impôts

Pour la sixième année consécutive, c’est une équipe de la Floride qui représente l’Est en finale de la Coupe Stanley. Après le Lightning, qui y a été trois années de suite, ce sont les Panthers qui en sont à trois présences d’affilée.

C’est un beau succès pour l’État, certes… mais ça fait jaser, et ce, pour des questions d’impôts.

Parce que la Floride, contrairement à bien d’autres marchés, offre des avantages au niveau fiscal. Et depuis que ces équipes-là gagnent, ces avantages-là sont décriés à travers la LNH.

Et ce soir, alors que Gary Bettman était de passage sur le panel de TNT, Paul Bissonnette a questionné le commissaire à ce sujet-là… et clairement, Bettman se fout pas mal de tout ça :

C’est ridicule. – Gary Bettman

Ce que Bettman explique, c’est que pendant les 17 années où le Lightning et les Panthers étaient mauvais, personne n’a jamais parlé de tout ça. Or, soudainement, les deux équipes commencent à gagner… et ça devient un problème.

Aux yeux du commissaire, c’est peut-être un facteur pour trancher entre deux équipes… mais ça demeure moins important que bien d’autres facteurs (que ce soit le marché, les joueurs et les entraîneurs de l’équipe, etc.).

La réalité, comme c’est bien souvent le cas, est probablement à quelque part entre les deux : les impôts ont probablement un impact plus grand que l’affirme Bettman (notamment au niveau de ce que les joueurs déjà en ville sont prêts à laisser sur la table pour rester dans ces marchés-là, laissant plus d’argent pour signer d’autres joueurs), mais ce n’est pas l’avantage déloyal que prétendent certains.

Ce qui attire les joueurs en Floride, c’est principalement le fait que les équipes… gagnent. Le Lightning est reconnu depuis 15 ans comme l’une des meilleures organisations de la LNH, et les Panthers excellent à relancer des carrières depuis quelques années : ça, ce sont de gros arguments pour inciter des joueurs à signer.

Ajoutez à tout ça que les gars n’ont pas besoin de composer avec l’hiver et qu’il y a une culture gagnante au sein de ces deux organisations-là : impôts ou pas, ce n’est pas particulièrement étonnant que les gars aient envie d’aller jouer là-bas.

On peut ne pas les aimer, certes. Mais réduire tout ça au taux d’imposition, c’est (grandement) sous-estimer le gros travail qu’ont fait ces équipes-là au cours des dernières années.

En rafale

– Où jouera Gavin McKenna l’an prochain?

– Bien fait.

– Des nouvelles de la Victoire.

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