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C'est possiblement la dernière année de Michel Bergeron dans les médias
Michaël Petit
C'est possiblement la dernière année de Michel Bergeron dans les médias
Crédit: YouTube (capture d'écran)

Michel Bergeron fait beaucoup réagir, et ce, depuis de nombreuses décennies. Autant en tant qu'entraîneur qu'à la télé.

Il est une très grande personnalité publique dans le monde du sport au Québec et il a eu une grande influence sur plusieurs. Mais tout ça ne peut pas durer indéfiniment.

Le Tigre a accordé une excellente entrevue à Jean-Nicolas Blanchet et puisque les deux se connaissent personnellement, ça a donné une entrevue assez émotive.

Bergy a maintenant 79 ans et les 80 ans approchent rapidement pour le vétéran des médias sportifs québécois. Dans cette entrevue, Bergeron n'écarte pas l'idée que ce soit sa dernière année dans les médias.

Décidément, ce serait la fin d'une ère. 

La relation entre Jean-Nicolas Blanchet et Michel Bergeron date de plusieurs années, puisque ce dernier a déjà été l'entraîneur du père de Blanchet dans les rangs juniors.

Bien qu'il ait dirigé environ 1000 joueurs dans sa carrière, comme l'a rapporté Blanchet, Bergeron n'oubliera jamais ses joueurs.

Il faut le dire, Bergeron ne fait pas l'unanimité chez les amateurs de sports. Il est conscient que plusieurs amateurs le critiquent quant à son « radotage » sur les Nordiques de Québec et les Stastny. Il s'est posé la question à savoir s'il devrait arrêter d'en parler, mais comme Bergeron le mentionné dans l'entrevue, ce sont ses souvenirs et il ne peut pas se sortir ça de la tête.

Le Tigre n'a pas de réseaux sociaux, mais il entend tout de même parler des nombreuses critiques à son égard. Et ces critiques-là, son épouse et ses enfants les voient et ils lui demandent d'arrêter : ils n'aiment vraiment pas ça, le voir recevoir autant de haine.

Mais ça se comprend : c'est très difficile de voir un proche se faire critiquer de la sorte par autant de personnes. Mais des « haters » sur les réseaux, il y en aura toujours et on ne peut pas les laisser dicter sa carrière. Il faut savoir passer par-dessus et se faire une carapace pour ne pas se laisser atteindre.

Toutefois, Bergeron mentionnait aussi qu'il se considère le plus chanceux du monde. Il était un chauffeur de camion et un jour, on lui a demandé de coacher une équipe. Et tout a commencé là. Le reste fait partie de l'histoire.