Canadiens

C'est l'année d'éclosion pour Juraj Slafkovsky, selon Brian Wilde
Michaël Petit
C'est l'année d'éclosion pour Juraj Slafkovsky, selon Brian Wilde

Plusieurs espèrent une saison complète de Kirby Dach et de Patrik Laine, mais il faut aussi que Juraj Slafkovsky prenne un pas en avant.

Comme on le sait, Slafkovsky a de la misère à produire dès le mois d'octobre, mais à partir de la deuxième moitié de la saison, il devient un des meilleurs joueurs des Canadiens de Montréal.

Pour que le CH ait le plus de chance de participer aux séries, le Slovaque se doit de produire tout au long de la saison.

S'il met le train en marche dès le mois d'octobre, le Tricolore pourrait finalement avoir son fameux attaquant de puissance de premier plan. Et avec la division Atlantique qui est très forte, le club montréalais doit compter sur Slaf pour être dominant.

Des joueurs qui arrivent dans la LNH à 18 ans, c'est assez rare et c'est encore plus rare qu'ils soient dominants dès leur saison recrue.

Et des attaquants de puissance comme Slafkovsky, ça peut être un peu plus long avant qu'ils prennent leur envol.

Les deux dernières saisons de l'ailier de 6 pieds 4 pouces ont été bonnes avec des récoltes de 50 et 51 points.

Mais à quand l'année d'éclosion pour le Slovaque de 21 ans?

Brian Wilde était de passage à The Sick Podcast avec Tony Marinaro et le sujet a été abordé.

Ce dernier croit fermement que Slafkovsky connaîtra sa première grosse saison dans la LNH, lui qui le voit récolter 65-70 points.

Comme le mentionnait Wilde dans l'extrait ci-dessus, les joueurs qui entrent dans la LNH à 18 ans ont généralement leur éclosion à leur quatrième saison.

Et ça tombe bien, puisque Slaf amorcera sa quatrième saison « dans l'show ».

De plus, il ne faut pas oublier que Demidov jouera une première saison complète à Montréal. Même si les chances qu'ils évoluent sur la même ligne cette année sont assez faibles, Demidov devrait éventuellement gagner sa place au sein de la première unité de l'avantage numérique.

Et je crois personnellement que Patrik Laine a le plus de chance de perdre sa place au profit du Russe plutôt que Slaf.

Laine et Cole Caufield jouent principalement le même rôle sur le powerplay. Ils jouent sur le flanc gauche pour qu'ils puissent dégainer sur réception.

Avec Nick Suzuki comme bumper et Lane Hutson comme quart-arrière, je vois très bien Caufield à gauche, Demidov à droite et Slafkovsky devant le filet.

Ne me dites pas que ça ne vous fait pas saliver un peu.