On parle beaucoup de la progression des jeunes joueurs du Canadien depuis le début de la saison. Et avec raison, d’ailleurs. Juraj Slafkovsky, Jordan Harris, Kaiden Guhle, Johnathan Kovacevic, Arber Xhekaj, Nick Suzuki, Cole Caufield, Kirby Dach…
Tous ces gars-là s’améliorent à vue d’œil et démontrent que leur développement se déroule bien. Mais là, j’aimerais vous parler de la progression d’un autre membre du CH, soit Martin St-Louis.
Martin est arrivé en poste l’an dernier sans aucune expérience. On savait qu’il était un gars passionné et qu’il allait tout faire pour connaître du succès derrière le banc, à l’image de sa carrière sur la glace. Mais, ce qu’il est en train d’accomplir avec la jeune équipe du CH cette année mérite d’être souligné. Après tout, je ne connais pas beaucoup de personnes qui auraient prédit que le Canadien allait remporter 14 de ses 28 premiers matchs.
Cela a poussé Marc-André Perreault à le qualifier de « génie du hockey » lors d’un passage au balado La Dose de Jean-Philippe Bertrand. Ce dernier a même poussé la note en rappelant qu’il avait « prédit » que St-Louis allait être le prochain entraîneur du Canadien à remporter les grands honneurs.
Tu n’oses pas parler de Coupe Stanley, mais moi j’avais fait une prédiction audacieuse. J’avais dis qu’il allait être le premier entraîneur depuis Jacques Demers à soulever la Coupe Stanley à Montréal. – Jean-Philippe Bertrand
DEMAIN MATIN | Martin St-Louis prend ses aises derrière le banc du Canadien.@MA_PerreaultTVA commente la progression de l’entraîneur au micro de @jp_tvasports 🎙 pic.twitter.com/C7GveQml8C
— La Dose (@LaDose_TVA) December 14, 2022
Bon. Jean-Philippe pousse peut-être un peu la note, mais c’est l’essence de son message qui est important.
Imaginez dans deux ou trois ans, lorsque la reconstruction sera terminée et que le Canadien aura une équipe qui pourra rivaliser avec n’importe quelle autre formation de la LNH? C’est ça qui demeure très intéressant.
Comme l’explique Marc-André Perreault, St-Louis impressionne parce qu’il fait tout de la bonne façon. S’il garde la même attitude et qu’il peaufine tous les éléments qui se rattachent au travail d’entraîneur-chef dans la LNH, il connaîtra toute une carrière derrière le banc.
Faut-il en être si surpris, toutefois? Avec son amour pour la game, son acharnement au travail et sa vision de voir les choses…
Pas vraiment, non.