C’est fou à quel point Cam Fowler a relancé sa carrière à Saint-Louis

Des acquisitions peuvent non seulement aider un club à connaître plus de succès, mais ça peut aussi aider le joueur échangé à relancer sa carrière.

C’est un peu ce qui est arrivé à Cam Fowler, l’ancien défenseur des Ducks d’Anaheim qui évolue depuis le mois de décembre 2024 avec les Blues de Saint-Louis.

Fowler a été échangé avec un choix de 4e tour en retour d’un choix de 2e tour et Jeremie Biakabutuka.

Le défenseur vétéran terminera son contrat de 6.5 M$ par année en 2026 et le prix pour son acquisition est relativement faible. Il a amassé 36 points en 51 matchs avec les Blues, alors qu’il n’en avait que quatre en 17 matchs à Anaheim.

En séries éliminatoires, Fowler joue comme un défenseur élite, carrément.

Il est le meilleur pointeur des défenseurs dans la danse printanière avec 10 points en six matchs.

Il a même trois points d’avance sur son plus proche poursuivant, Evan Bouchard.

Fowler a souvent été blessé au courant de sa carrière, lui qui n’a que quatre saisons d’au moins 80 matchs.

Cette saison, il a connu sa quatrième saison de 40 points ou plus.

Il n’a jamais été un stud, mais il a toujours su apporter son grain de sel avec sa mobilité et son apport offensif.

Ses statistiques défensives ne semblent pas incroyables, mais il faut garder en tête que ça fait un moment que les Ducks ne sont plus une bonne équipe. La dernière participation en séries de Fowler remonte à 2017…

Avec les Blues, il est évidemment mieux entouré et joue sur la première paire défensive avec Colton Parayko. Ce dernier a d’ailleurs cinq points en six matchs de séries, en plus d’être un des meilleurs défenseurs défensifs de la LNH.

Bref, les Blues doivent être bien heureux de l’avoir au sein de leur formation, surtout qu’ils n’ont payé qu’un choix de deuxième ronde en gros.

La preuve qu’un changement d’air peut être très bénéfique pour un joueur (et pour sa nouvelle équipe).

En rafale

– En effet.

– MacKinnon semblait ébranlé d’avoir été éliminé par les Stars sans Heiskanen ni Robertson. « Je ne sais pas ce qu’on va faire ».

– À lire.

– Encore une fois.

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