C’est David Savard qui avait demandé à Kent Hughes de ne pas l’échanger

Mercredi soir, la carrière de David Savard a officiellement pris fin. Le défenseur, qui a connu une belle carrière de 14 saisons (dont les quatre dernières à Montréal), avait annoncé qu’il accrocherait ses patins lorsque la saison du CH allait se terminer.

On s’attend toutefois à le revoir dans l’organisation d’ici peu.

Cela dit, même si Savard a annoncé le tout il y a deux semaines, il a admis que ça faisait longtemps qu’il l’avait dit à ses coéquipiers et à l’organisation. Les gars le savaient depuis un moment… et Kent Hughes aussi.

Et parlant du DG, Savard a admis sur les ondes de TSN 690 cet après-midi qu’il avait demandé à Hughes de ne pas l’échanger à la date limite.

Il savait qu’il allait prendre sa retraite au terme de l’année, si bien qu’il ne voulait pas quitter le Québec.

Le DG a donc accommodé le Québécois, qui n’a pas quitté. Savard est demeuré dans l’alignement du CH, et il a pu participer aux séries pour une dernière fois. Les gars ont joué «pour Savard», qui était vraiment apprécié en ville.

La question, cela dit, c’est de se demander si Hughes a refusé des offres de transaction pour respecter le souhait de son vétéran. On sait que Savard a ralenti cette saison, si bien qu’on peut penser que les autres équipes n’offraient pas la lune pour ses services… mais il y avait peut-être des offres sur la table qui ont été refusées par les dirigeants.

En même temps, ramasser un vulgaire choix de troisième ou de quatrième ronde, est-ce que ça en aurait vraiment valu la peine? Après tout, Savard était un vétéran respecté dans ce vestiaire-là… et respecter son souhait, ça envoie le message que les dirigeants sont à l’écoute des joueurs. Et quand on sait que le mot se passe à ce niveau-là dans la LNH…

Au final, donc, la volonté de Savard a été respectée, et c’est dans un uniforme du Tricolore qu’il a donné ses derniers coups de patin dans la LNH. Et le conserver, dans les circonstances, était la chose à faire.

En rafale

– Bien fait.

– Allez le Canada!

– Le King est blessé.

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