Ce n'est pas la faute de Carey Price
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J'éprouve un certain malaise vis-à-vis les critiques envers Carey Price, ce matin.

Non, Price n'a pas connu le meilleur match de sa carrière, contre les Ducks. En fait, il a été très décevant et est l'une des raisons pour lesquelles le Tricolore s'est incliné par la marque de 8 à 2.

Il est toutefois loufoque de blâmer Carey Price, qui venait de se présenter devant la cage de l'équipe pendant les 15 dernières rencontres du Canadien, contribuant à 17 points récoltés au classement. Pendant cette séquence, il a fait de son mieux et a montré qu'il était tout un gardien de but. S'il n'y était pas, la fiche aurait été négative.

Par contre, le retour du balancier était inévitable.

Le Canadien a une brigade défensive absolument atroce au sein de laquelle seulement trois défenseurs de calibre LNH évoluent. Parmi les équipes qui sont en voie de participer aux séries éliminatoires, seuls les Capitals et les Sharks ont accordé plus de buts que le Canadien.

Brian Wilde abondait dans ce sens, ce matin, ne se gênant pas pour fortement critiquer la brigade défensive de l'équipe. Il n'a pas tort.

Jordie Benn, Mike Reilly, Christian Folin et Brett Kulak n'ont pas été en mesure de percer l'alignement de leurs équipes respectives, avant d'être échangés à Montréal. Dans le système de Claude Julien, trois de ces arrières ont été forcés à jouer au sein du top-4 de l'équipe, alors qu'ils sont dans le meilleur des mondes des septièmes défenseurs.

Des changements majeurs doivent être effectués cet été, sans quoi l'histoire sera la même l'année prochaine. Pour une fois, ce sera le temps d'opter pour la qualité, et non la quantité.

Tant que Brett Kulak et Mike Reilly joueront sur la deuxième paire du Canadien, inutile de rêver à de grands accomplissements.

Ce n'est pas la faute à Carey Price, contrairement à l'excellent bouquin de Luc Gélinas.

Prolongation

– À noter.

– La place en séries du Canadien sera en danger ce soir, si les Blue Jackets l'emportent.

– La course sera féroce jusqu'au bout. Au moins, les hommes de Claude Julien sont de retour à la maison.