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Carey Price n’est pas aussi dominant que ça depuis trois ans

Personnellement, ça fait un moment que je n’ai pas pondu un billet au sujet de Carey Price. Le numéro 31 fait preuve de beaucoup de générosité depuis le début de la pandémie. Il fait également parler de lui grâce (ou à cause de) à son contrat, qualifié comme le pire du circuit selon un agent de la LNH. Du positif par là, du négatif ici, et encore un soupçon de négatif aujourd’hui.

Allons-y ainsi : Qu’a fait le Canadien lors des trois derniers printemps? Out, out et il aurait fort probablement été out également ce printemps-ci. Un portrait très abstrait… Lors des trois dernières campagnes, le Canadien n’a pas participé à la valse printanière et Carey Price a affiché respectivement des pourcentages d’efficacité de .900, .918 et .909. Une pas pire saison parmi les trois. Cependant, lorsqu’on analyse le classement des cerbères de la LNH au niveau de l’efficacité, Price s’est classé, toujours respectivement, au 48e, 13e et 32e rang. On parle ici du pourcentage, mais personnellement, j’ai toujours retenu une phrase lancée par Bob Hartley : « Nomme-moi un bon gardien, je vais te nommer un bon coach! »

En séries éliminatoires, on parle d’une moyenne globale d’efficacité de .914, ce qui est plutôt ordinaire.

Pour pousser cette petite étude plus loin, Jonathan Willis, du site The Athletic, a étalé une statistique avancée révélatrice au sujet du cerbère numéro 31 qui enfile le maillot bleu-blanc-rouge :

Depuis le début de la saison 2017-2018, Price a accordé 45 buts de plus à 5 contre 5 que prévu (basé sur le modèle xG de Natural Stat Trick). Au niveau des tirs, ça le classe au 27e rang parmi les 31 gardiens de but les plus utilisés de la LNH pendant cette période, devant seulement Mike Smith, Devan Dubnyk, Martin Jones et Craig Anderson. Il n’est pas question de me qualifier d’anti-Price, mais bien d’utiliser les chiffres pour qualifier le travail du bonhomme. Rien de moins, rien de plus.

Si je ramène tout ça sur le plancher, c’est pour une raison bien simple : un article d’hier indiquait que Carey Price pourrait changer la donne si jamais le Canadien de Montréal participait aux séries si la saison reprenait. Ces chiffres-là démontrent que depuis trois ans, il n’a pas l’étoffe d’un GRAND et qu’il ne fait pas la différence comme il l’a fait jadis.

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