Personnellement, ça fait un moment que je n’ai pas pondu un billet au sujet de Carey Price. Le numéro 31 fait preuve de beaucoup de générosité depuis le début de la pandémie. Il fait également parler de lui grâce (ou à cause de) à son contrat, qualifié comme le pire du circuit selon un agent de la LNH. Du positif par là, du négatif ici, et encore un soupçon de négatif aujourd’hui.
En séries éliminatoires, on parle d’une moyenne globale d’efficacité de .914, ce qui est plutôt ordinaire.
Carey Price's save percentages in the past three seasons: .900, .918, .909 … He hasn't been an above average NHL goalie since 2016-17. Career playoff save percentage is .914 … The numbers don't back this up. https://t.co/18KzPAIwLE
— Conor McKenna (@mckennaconor) May 20, 2020
Pour pousser cette petite étude plus loin, Jonathan Willis, du site The Athletic, a étalé une statistique avancée révélatrice au sujet du cerbère numéro 31 qui enfile le maillot bleu-blanc-rouge :
Depuis le début de la saison 2017-2018, Price a accordé 45 buts de plus à 5 contre 5 que prévu (basé sur le modèle xG de Natural Stat Trick). Au niveau des tirs, ça le classe au 27e rang parmi les 31 gardiens de but les plus utilisés de la LNH pendant cette période, devant seulement Mike Smith, Devan Dubnyk, Martin Jones et Craig Anderson. Il n’est pas question de me qualifier d’anti-Price, mais bien d’utiliser les chiffres pour qualifier le travail du bonhomme. Rien de moins, rien de plus.
Since the start of 2017-18, Price has allowed 45 goals more at 5v5 than expected (based on Natural Stat Trick's xG model).
On a per-shot basis, that ranks him 27th among the NHL's 31 most-used goalies in that span, ahead of only Smith, Dubnyk, Jones and Anderson. https://t.co/sCLRCOP1al
— Jonathan Willis (@JonathanWillis) May 20, 2020
Si je ramène tout ça sur le plancher, c’est pour une raison bien simple : un article d’hier indiquait que Carey Price pourrait changer la donne si jamais le Canadien de Montréal participait aux séries si la saison reprenait. Ces chiffres-là démontrent que depuis trois ans, il n’a pas l’étoffe d’un GRAND et qu’il ne fait pas la différence comme il l’a fait jadis.