La nouvelle de la fin de semaine, c'est l'échange du contrat de Carey Price aux Sharks de San José.
Comme je l'ai écrit hier, le gardien a beaucoup donné et a beaucoup sacrifié pour l'organisation du Canadien.
Dans un article d'Arpon Basu publié sur The Athletic, on apprend comment tout au long de sa carrière, Price n'a jamais voulu être un boulet pour le Tricolore.
On Carey Price.https://t.co/mJ3EqXIgu3
— Arpon Basu (@ArponBasu) September 6, 2025
Pour celui qui a eu le fardeau du succès du CH tout au long de sa carrière, le joueur de hockey s'est toujours efforcé de ne pas devenir un poids de trop pour l'équipe.
C'est notamment le cas lorsque Price a dû faire face à ses problèmes de santé mentale et de consommation.
Année après année, le gardien s'est efforcé de rendre le Tricolore compétitif malgré le peu de support offensif.
Ses performances ont permis à l'équipe de souvent terminer plus haut que ce qu'elle aurait dû et par conséquent, ne lui permettait pas d'aller repêcher les joueurs qui auraient vraiment pu aider Price à remporter la Coupe Stanley.
Donc en 2022, après une ultime tentative pour revenir au jeu, lorsque le portier compris qu'il ne jouerait plus au hockey, il savait aussi qu'il devenait un fardeau de 10,5 millions $ par année pour le CH.
La reconstruction a permis de rendre la situation gérable pour l'organisation, mais si l'équipe avait été compétitive à ce moment, ce contrat aurait pu sérieusement compliquer la situation pour l'équipe.
La nouvelle de son échange doit donc venir avec un certain soulagement pour le retraité, qui sait qu'il ne sera plus un problème pour son ancien club.
D'ailleurs, dans ce même article, Basu discute d'une situation de 2018 qui montre comment Price était présent pour ses coéquipiers.
Karl Alzner, qui connaissait une période difficile à l'époque, était healthy scratch et faisait du temps supplémentaire après la pratique.
Basu a discuté de la situation du défenseur avec Price dans le vestiaire et lorsque le journaliste a interviewé Alzner, le gardien est resté de longues minutes dans le vestiaire afin de s'assurer que la discussion allait bien.
Bien qu'anecdotique, cet exemple montre comment Price était soucieux de ses coéquipiers, particulièrement dans les moments difficiles, et pensait avant tout à son équipe.