L’année 2010 a été marquante pour les amateurs du Canadien. Et pour un jeune homme comme moi qui n’étais pas né en 1993, cela s’est avéré le premier gros souvenir important de hockey de ma vie.
À l’époque, je me souviens d’avoir discuté en long et en large du fameux débat Carey Price et Jaroslav Halak. Qui échanger. Qui garder. Sur quoi se baser.
Finalement, l’histoire aura donné raison au CH d’avoir gardé Carey Price. Peut-être pas d’avoir obtenu si peu contre Halak, mais bon.
Mais ce qu’il faut savoir, c’est que le Canadien a effectué un gros travail psychologique afin de garder Price dans un bon état d’esprit malgré le fait qu’il ait perdu son poste aux mains d’Halak.
Pour en parler, Anthony Martineau a discuté avec Pierre Groulx, qui était l’entraîneur des gardiens du CH à l’époque.
Pour les amateurs des @CanadiensMTL, le printemps 2010 est synonyme de joie. Mais pour Carey Price, cette période a représenté un immense défi psychologique. L'ancien entraîneur des gardiens du CH Pierre Groulx m'a confié comment il avait géré le dossier.https://t.co/VqLip8DHoy
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) November 5, 2020
Ce que raconte Groulx, c’est que Price était – pour la première fois de sa carrière – mis de côté dans une situation importante pour le club. Il ne l’a donc pas pris… et c’est normal.
Groulx a donc travaillé de pair avec lui afin de lui expliquer qu’on croyait encore en lui, mais que Jaroslav Halak donnait plus de chances au CH de gagner à ce moment précis.
Il a été fâché pendant un certain temps, mais après quelques discussions, il s’est rapidement relevé. Il a compris qu’il devait être le meilleur coéquipier possible et que c’est toute l’équipe qui en serait meilleure s’il était positif là-dedans. – Groulx
C’est donc là qu’il a compris que le jeune Price fringuant devait aller chercher un brin de maturité.
Et comme on peut le voir maintenant, le résultat a porté ses fruits.