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Le Canadien est-il trop petit pour disputer les gros matchs?

Au lancement de la saison, James Mirtle, avec The Athletic, a fait une analyse exhaustive de la moyenne de poids, de grandeur et d’âge de chacune des équipes de la LNH.

À ce moment, le collègue Max Truman s’est attardé à ces moyennes du côté du Tricolore, qui figurait en bas de classement dans les trois catégories.

On peut retenir un passage, en conclusion de son article.

Espérons que cette vitesse et cette fougue, mais aussi ce manque d’expérience, ne couleront pas l’équipe après les fêtes, quand les matchs deviennent plus robustes et plus difficiles. Surtout les matchs face aux Jets, aux Kings et aux Islanders (et leur quatrième ligne)…

Pourquoi revenir là-dessus aujourd’hui?

Parce que dans la capsule hebdomadaire de Hockey Inside/Out, les trois panélistes ont discuté du mois de mars difficile des hommes de Claude Julien.

Chris Nilan a prudemment fourni une explication prudente.

C’est une petite équipe, on en parle depuis le début de la saison. On sait qu’ils sont en forme. Mais ces matchs difficiles dignes des séries dans le dernier droit, parfois il y a des petites équipes du genre qui ont de la difficulté à composer avec ça.

Une lacune qui a été évidente face aux Islanders jeudi dernier, a aussitôt ajouté Dan Robertson (TSN 690). Les hommes de Barry Trotz pratiquent un style de jeu axé sur la vitesse et un échec-avant agressif et ils ont facilement dominé le Tricolore dans la zone neutre.

Stu Cowan, quant à lui, a rappelé que le Canadien a pratiqué ce style de jeu en début de saison, ce qui a fait le succès de l’équipe, mais que l’ajout de joueurs comme Nate Thompson et Dale Weise, qui ne sont pas des marchands de vitesse, ne va pas dans le même sens. En 2016, la même chose a été tentée avec les Ott, King et Martinsen, sans succès, et il ne comprend pas pourquoi on a répété l’expérience.

Est-ce que le Canadien est trop petit pour le hockey des séries? Peut-être! Mais ce n’est pas un critère de base, car des équipes comme le Lightning et les Predators figurent parmi les plus petites de la LNH et elles ont du succès.

La fatigue est possiblement un facteur, mais à ce temps-ci de la saison, toutes les équipes ont autant de matchs joués et composent avec la même fatigue.

Dans les faits, une explication pourrait être approfondie : en ce moment, plusieurs joueurs produisent en-deçà de ce qu’ils nous ont habitué depuis le mois d’octobre. Oui, il y a Jonathan Drouin, mais aussi Jeff Petry qui a ralenti. Phillip Danault n’a pas trouvé le fond du filet à ses 17 derniers matchs.

Cela dit, quel est le vrai visage du Canadien?

Est-ce celui d’une équipe qui a joué au-dessus de sa tête pendant une grande partie de la saison?

Ou, comme le Bleu-Blanc-Rouge l’a fait souvent depuis octobre, l’attitude et le caractère des joueurs va permettre de rebondir pour finir les prochaines semaines en force?

La fin du calendrier régulier va permettre d’avoir une bonne idée sur le sujet.

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