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Le Canadien de Montréal en une phrase : un mode de contrôle de l’information | Stéphane Leroux dirait NON à la LNH

Hier, j’ai visionné l’Antichambre puisque le sujet du jour était les relations entre les journalistes et le Canadien. Je dois avouer que François Gagnon et Stéphane Leroux ont offert du maudit beau matériel.

La discussion s’est amorcée avec Guy Carbonneau, qui a mentionné avoir suivi des cours (dans un cabinet de relations publiques) lorsqu’il a amorcé son séjour avec le Canadien. Carbo offrait des réponses trop longues aux yeux du Canadien. L’ancien pilote du CH s’est donc pratiqué devant le prof et les caméras afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté entre le coach et les médias. Aujourd’hui, pouvons-nous dire que le capy de Jacques Demers est meilleur devant les lentilles?

François Gagnon n’a pas mâché ses mots. Pour lui, ce n’est pas le fait qu’on donne des cours au coach qui l’agace, il n’a pas de trouble avec ça. Là où il y a un problème majeur, c’est la dépersonnalisation :

C’est une chose de protéger l’image. Mais c’est une autre chose de contrôler l’information au point de ne plus pouvoir comprendre ce qu’un joueur vit. Dans le temps, les relations étaient plus étroites, mais aujourd’hui, il y a leur monde et il y a le reste du monde. Le genre d’histoire sur Markov et ses fils, on ne voit plus ça souvent aujourd’hui, mais avant, c’était courant.

Gagnon a même déjà été convoqué dans le bureau d’un entraîneur-chef parce que ses questions dérangeaient celui-ci.

Stéphane Leroux a également été très tranchant à travers ses propos. Il a précisé que le Canadien décidait quels joueurs étaient disponibles pour une entrevue. Leroux a donné un exemple :

Tu veux parler à Emelin après une mauvaise performance, mais il n’est pas là. Où c’est marqué que l’entraîneur doit aimer la question que le journaliste pose? Les journalistes sont payés pour ça!

Le spécialiste junior a BEAUCOUP de difficulté avec le principe du gardien de but qui ne peut pas prendre 5 minutes (le matin) pour jaser aux médias s’il est devant le filet le soir. Le bout que j’ai préféré le plus, c’est lorsqu’il a poussé qu’il n’aimerait pas couvrir la LNH à temps plein puisqu’il aime les histoires (comme il peut sortir au sein de la LHJMQ). Il dirait un NON catégorique à la LNH.

En rafale
– Matt Bradley a trouvé la meilleure façon pour briser une sécheresse.

https://twitter.com/MitchLBrown/status/840549117847842817

– Même si ça demeure un casse-tête, qui n’aimerait pas être dans les chaussures de George McPhee?

– Alexei Emelin a été bon avec Shea Weber…

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