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Camp d’entraînement qui commence fort : attention aux blessures

Martin St-Louis était un joueur qui se poussait toujours à fond. C’est ce qui lui a permis d’avoir une carrière de la sorte et c’est aussi pourquoi il était tant aimé de la part des partisans de hockey.

Le Québécois a été marqué, durant sa carrière de joueur, par John Tortorella. Il a été important pour lui.

Considérant toutes ces données-là, est-ce qu’il faut s’étonner de voir Martin St-Louis avoir été demandant envers ses joueurs lors de son premier entraînement à son premier camp comme coach?

Non, ce n’est pas étonnant.

Pour ceux qui l’auraient manqué, hier, Martin St-Louis a fait patiner ses gars en masse pour tester leur forme physique, pour jeter les bases de la saison et pour voir qui allait repousser ses limites. Il a pris des notes.

C’est un exercice qu’il a pris de Tortorella et cela a aussi eu pour effet de rapprocher les gars.

Dans un cas comme celui-là, il y a deux manières de voir les choses. D’abord, on peut se dire que les attentes sont placées et que les gars savent qu’ils doivent redoubler d’efforts pour la suite des choses.

Ça impose le respect, et ce, même si St-Louis ne se voit pas forcément comme un boss.

Ceci dit, on peut aussi le voir comme une manière trop intense de commencer un camp. C’est visiblement ce que pense Marc Denis, qui a joué avec St-Louis et qui, à son grand regret, a joué pour John Tortorella.

Voici sa manchette d’hier à l’Antichambre.

Rappelons que l’intensité du camp d’entraînement de Dominique Ducharme en 2021 a été critiquée avec du recul. Évidemment, le contexte n’est pas le même (le club avait joué jusqu’en juillet l’année dernière), mais c’est à garder en tête.

Après tout, en début de camp, les gars ne sont pas dans une forme de mi-saison.

À ce sujet, Stéphane Waite a donné son avis hier soir. Celui qui n’a pas l’air du plus grand fan du camp du CH (il trouve aussi qu’il y a trop de gars sur place) a ses réserves quant à la façon dont le camp est géré.

C’est ce qu’il a affirmé au 98.5 au micro de Mario Langlois.

S’il y a un côté de lui qui aime bien ça (il aime le fait que St-Louis met au clair qu’il n’y aura pas de passe-droit cette année), il est quand même inquiet pour les blessures des joueurs.

Pourquoi? Parce que lors de ses nombreuses années à Montréal, aucun camp ne commençait fort comme ça.

Tous les entraîneurs y vont mollo pour commencer le camp.

Ça a été prouvé que de commencer à la dure, c’est très dangereux pour les élongations, et surtout, les blessures à l’aine. – Stéphane Waite

Rappelons que l’an dernier, Jake Allen s’est blessé à quelques reprises. À un certain point, c’est en raison du fait qu’il a trop été utilisé pour ce qu’il était en mesure d’offrir.

Est-ce que St-Louis en demande parfois trop de ses joueurs? La question se pose. Est-ce qu’il faut simplement choisir les moments pour en demander plus? Peut-être, oui.

Je ne suis cependant pas inquiet et je crois que le coach, qui fait un boulot extraordinaire depuis février, va s’adapter et être à l’écoute de ses gars. L’idée ici, ce n’est pas de dénaturer le coach et sa manière de faire les choses – au contraire.

C’est simplement de s’adapter si besoin il y a, ce qui n’est pas anormal pour un jeune entraîneur.

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