Ça va en prendre beaucoup pour que David Reinbacher fasse le club
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Est-ce que David Reinbacher est prêt à faire le saut dans la LNH? C'est la question que tout le monde se pose à son sujet.

On peut se douter que sans sa blessure subie l'an passé, Reinbacher aurait déjà fait ses débuts dans la LNH. Et au camp 2025, il serait plus prêt que jamais d'une place au soleil à temps plein.

Et même si on se doute qu'il jouera dans la LNH – à moins d'un catastrophe – à un certain point en 2025-2026, on ne sait pas si ça va se faire dès maintenant.

Évidemment, il y a l'aspect de l'espace à la ligne bleue qui entre en ligne de compte.

C'est vrai pour David Reinbacher et pour Adam Engstrom, mais le fait qu'il y ait six défenseurs établis qui ne peuvent pas aller à Laval sans éviter le ballottage (et que Lane Hutson n'y ira pas) complique la tâche des jeunes.

Oui, le Canadien VEUT que Reinbacher soit assez bon pour qu'il puisse, au camp, faire sa place en marge de performances étincelantes (on ne parle pas des mêmes étincelles que pour Ivan Demidov, évidemment) dans les matchs hors-concours.

Mais présentement, est-ce qu'on y croit vraiment, à Montréal?

Reinbacher, qui n'a rien cassé au camp des recrues, a du chemin à faire pour atteindre la LNH. Et je ne dis pas ça juste à cause des matchs des recrues de la fin de semaine. Le Snake le dit souvent : ça vaut ce que ça vaut, ces matchs-là.

Mais je dis surtout ça parce que Pascal Vincent a clairement fait sentir que Reinbacher avait besoin de millage dans la LAH pour commencer la saison 2025-2026.

Le CH n'a pas besoin de voir Reinbacher sauter dans la mêlée dès maintenant en raison des gars en place. Et le club, qui croit grandement en son potentiel de défenseur top-4, va tout faire pour placer l'Autrichien dans une position gagnante.

Pascal Vincent, le mois passé, n'a pas hésité à chanter les louanges de l'Autrichien. Il est aimé dans l'organisation. Ce n'est pas que l'organisation ne croit pas en lui, bien au contraire.

Ses deux dernières saisons ont été difficiles. Et à droite à Montréal, ce ne sera pas facile de manger des minutes – surtout si Lane Hutson y joue – si tout le monde est en santé.

Aller dominer à Laval ne serait pas vilain… surtout s'il ne domine pas au camp d'entraînement. Ce serait la solution la plus facile, à la lumière de la situation actuelle.