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Buts en prolongation en séries : Corey Perry dans le top-3 de l’histoire

Quand qu’on pense à des joueurs clutch dans l’histoire de la LNH, les noms de Patrick Kane, Sidney Crosby, Alex Ovechkin, Auston Matthews nous viennent en tête. Par contre, il ne faut pas oublier Corey Perry.

Il a été signé pour une saison au salaire minimum et Marc Bergevin et les partisans des Canadiens ont vite réalisé à quel point ce fut un coup de génie. Il a commencé la saison sur la liste des réservistes, pourtant. Mais depuis son insertion dans l’alignement, il n’y est pas retourné par la suite et a grandement aidé le Canadien (et l’aide toujours) dans les séries éliminatoires.

Non, il n’est pas/plus le joueur de 50 buts par saison et même s’il n’inscrit pas son nom sur la feuille de pointage chaque match, il est un outil extrêmement important aux Canadiens.

D’ailleurs, l’équipe dans laquelle il évolue s’est rendue en demi-finale de la Coupe Stanley lors des deux dernières saisons.

À 36 ans, Corey Perry est un joueur clutch, très clutch.

Dans l’histoire de la LNH, l’ailier du CH est au troisième rang pour les buts marqués en prolongation en séries (5). Seuls Joe Sakic (8) et Maurice Richard (6) en ont marqués plus que Perry.

Même si en 2021, il n’a toujours pas marqué un but en période de surtemps, Perry a marqué de gros filets. Il a marqué le premier but de l’année devant une foule au Centre Bell (match numéro six contre Toronto), il a marqué le but victorieux dans le match ultime face aux Leafs et a donné le ton dans le match numéro trois face aux Jets de Winnipeg avec le premier but de la rencontre.

Ses buts ne sont pas les plus spectaculaires, mais combien importants.

Présentement, il est le cinquième meilleur pointeur du Canadien depuis le début du bal printanier. Il a récolté six points en 11 matchs.

Contre les Knights, son importance augmentera. Premièrement, Vegas est une équipe lourde, qui peut donner de bonnes mises en échec. Perry, qui est un joueur très fatigant pour l’adversaire, fera tout en son possible pour la ralentir autant mentalement que physiquement. De plus, il a affronté l’équipe du Nevada l’année dernière lors de la finale d’association.

Il pourra donc dire à ses coéquipiers à quoi ils doivent s’attendre.

Cette confrontation s’amorcera dès lundi, à Las Vegas.

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