Depuis quelques matchs, c’est plus difficile pour le premier trio du Canadien. Juraj Slafkovsky prend des punitions inutiles, ce qui ne fait pas exactement le bonheur de son entraîneur.
Et avec raison.
Quant à Cole Caufield, on voit bien que lors des matchs où il ne trouve pas le fond du filet, c’est plus difficile. On le sent moins utile sur la patinoire que d’autres joueurs, disons.
Mais s’il y a quelque chose qu’on ne peut pas faire, c’est entrer Nick Suzuki dans cette catégorie-là. Après tout, il est tellement bon sur 200 pieds qu’il arrive à se faire justice même quand il ne marque pas.
Et d’ailleurs, même si ses coéquipiers de trio sont moins dominants depuis quelques matchs, cela ne l’empêche pas d’être en mesure de trouver le fond du filet assez régulièrement.
En fait, au mois de février, il a dix buts en autant de matchs. Et il reste un match à jouer demain…
Savez-vous combien de joueurs, dans la LNH, ont présentement dix buts au mois de février? Deux : Auston Matthews, qui est à 12, ainsi que le capitaine du Canadien. Rien de moins.
En tout, dans le mois, Suzuki a 14 points, dont seulement quatre passes. On dirait qu’on parle de Cole Caufield, avec ces chiffres-là…
Rappelons que c’est sans Sean Monahan que le capitaine arrive à maintenir de telles statistiques. Je sais qu’ils ne jouaient pas sur le même trio, mais ils étaient ensemble en avantage numérique, quand même.
Et surtout, en étant gaucher, il prenait certaines responsabilités dans la ligne de centre du CH. Le rôle de Suzuki a donc augmenté… et il répond bien.