Les fameux spotters, ceux qui analysent les matchs et observent les joueurs qui peuvent avoir subi une commotion cérébrale, ne sont pas tous des fantômes. Le petit guerrier était en furie après la rencontre puisqu’à la suite d’une mise en échec à la tête de Jordan Martinook, il a été retenu une bonne partie du troisième tiers dans le vestiaire.
Pour aider son groupe, le petit numéro 11 souhaite demeurer sur la glace. En retrait, dans le vestiaire, à subir une batterie de tests, ce n’est pas gagnant pour l’équipe. Toutefois, la santé d’un joueur reste plus importante que les deux points. Sauf que… Gallagher a mentionné que s’il souffrait d’une commotion, il ne le cacherait pas. Oui. Oui! Un joueur est capable de tout pour ne rater aucune minute de jeu. Mais les soigneurs ont reçu les consignes de l’observateur dans ce cas-ci.
En gros, il a dit ceci :
« J’ai raté la moitié de la période, c’est poche. Je veux être sur la glace dans des moments comme celui-là. Je ne veux pas que quelqu’un de l’extérieur décide que je ne peux pas avoir un impact sur le match. J’ai essayé de faire le plus rapidement possible pour revenir, mais ils doivent nous garder là-dedans pour une durée minimum. Je devais attendre qu’on vienne me dire que j’étais correct… Si j’ai vraiment une commotion, je serai honnête et je me soumettrai à tous les tests… »
Si Claude Julien était émotif et plus « agressif » lors de son dernier point de presse, on peut dire que Brendan Gallagher était tout autant frustré que son coach… mais pour des raisons différentes.