Brady Martin : Si la LNH n’est pas envisageable, il travaillera à la ferme familiale

Brady Martin est certainement un des meilleurs espoirs de la cuvée du repêchage 2025.

Plusieurs le voient percer le top-10, et il pourrait même se rendre au 7e rang avec les Bruins de Boston.

Son style de jeu correspond très bien à celui des Bruins et il n’a fait qu’impressionner cette saison en grimpant les listes des experts.

L’auteur de 33 buts et 72 points en 57 matchs dans la OHL ne fait pas que noircir la feuille pointage, il dérange l’adversaire et joue à fond.

Les chances de le voir atteindre la LNH sont assez bonnes pour un jeune espoir top-10 qui n’est pas encore repêché, mais on sait tous que rien n’est garanti dans la LNH.

C’est pourquoi il est important d’avoir un plan B.

Martin en a un, lui, et ce n’est pas en lien avec un diplôme universitaire.

Sa famille possède une ferme laitière et il a récemment mentionné que s’il n’atteint pas son but premier (la LNH), la ferme laitière est définitivement sa deuxième option :

Brady Martin n’est pas pessimiste quant à son avenir dans la LNH, il est simplement réaliste.

Il faut certainement qu’il donne tout ce qu’il peut donner pour atteindre son rêve de petit garçon, car sans effort, c’est extrêmement difficile d’avoir une belle carrière dans la LNH.

Mais avoir un plan de secours est tout aussi important, car les chances d’atteindre la meilleure ligue de hockey au monde, même en tant qu’espoir top-10, sont loin d’être élevées.

Dans l’article d’Adam Kimelman, on peut comprendre que la ferme ne serait qu’une option durant la saison morte pour l’instant, avec sa récente saison.

Il jouait dans toutes les situations à Sault Sainte-Marie avec les Greyhounds cette année et si on jumèle son talent et sa polyvalence à son ardeur et son intensité, ça donne généralement une recette gagnante.

Il joue sur la première vague de désavantage numérique, et sur la première vague de supériorité numérique.

Sur la ferme, Martin est habitué de faire la job « sale » et ça pourrait l’aider à percer la LNH dans un rôle moindre s’il ne réussit pas à s’établir comme joueur d’impact.

Je vous invite d’ailleurs à lire l’article de Kimelman sur Martin. On voit que ce dernier est passionné par la ferme familiale.

Une chose est sûre dans le cas de Martin, c’est qu’il aimera faire son boulot, que ce soit dans la LNH ou à la ferme.

En rafale

– Assez impressionnant d’entendre ce but en espagnol. Ça ajoute du piment.

– Selon ce que rapporte David Pagnotta, le repêchage devrait toujours avoir lieu à Los Angeles, malgré le fait qu’il y ait de la grosse bisbille présentement.

– Les Sens manquent cruellement de renfort à droite et c’est une bonne signature, surtout à deux volets.

– À lire.

– Une expérience réussie.

PLUS DE NOUVELLES