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Bogdan Konyushkov : son entraîneur en KHL est tombé en amour avec lui

Après avoir repêché un intriguant défenseur russe en quatrième ronde du dernier repêchage, Bogdan Konyushkov a signé un contrat de trois dans la KHL.

Le Russe de 20 ans ne devrait pas faire le saut en Amérique du Nord avant ses 23 ans, donc.

Mais le Canadien n’a pas à être très préoccupé par ce contrat.

Premièrement, Konyushkov n’est pas le défenseur le plus talentueux dans l’organigramme des espoirs de l’équipe. Il n’est clairement pas un Lane Hutson, Logan Mailloux ou un David Reinbacher. Et souvent, les défenseurs n’ont pas terminé de se développer avant la mi-vingtaine.

Le contrat du Russe dans son pays natal n’est donc vraiment pas la fin du monde. Dans les faits, il pourrait avoir une carrière à la Alexei Emelin. Celui-ci a joué 380 rencontres dans l’uniforme du Tricolore et il a toujours été un favori de la foule en raison de son jeu physique, notamment. Il s’est amené en Amérique du Nord à 25 ans.

C’est ce qu’on peut lire dans cet article de Nicolas Cloutier, de TVA Sports.

Même si les deux Russes n’ont pas nécessairement le même style de jeu (Konyushkov est plus un passeur qu’un joueur physique), ils pourraient avoir une carrière similaire. Avec la future ligne bleue montréalaise qui déborde de défenseurs, Konyushkov pourrait être voué à jouer sur un troisième duo.

D’ailleurs, l’entraîneur-chef du défenseur droitier est tombé en amour avec son protégé. À 20 ans (dans la KHL, ligue où les jeunes n’ont pas nécessairement leur place), il jouait en moyenne 20 minutes par rencontre.

Ce n’est pas l’histoire d’un joueur qui a progressivement gravi les échelons au cours de l’année. Il a obtenu rapidement un temps de jeu considérable. – Alexander Appleyard, recruteur pour l’agence Smaht Scouting et collaborateur pour The Athletic Philadelphie.

Avant le repêchage, Appleyard a été le seul intervenant qui a mentionné le nom de Konyushkov sur Twitter. L’espoir en était un donc méconnu et clairement, les recruteurs du CH ont fait leurs recherches en Russie. C’est vrai qu’avec Nick Bobrov, l’équipe est bien ploguée dans le pays de Vladimir Poutine, mais on avait tout de même le pressentiment qu’elle n’avait pas le goût de sélectionner des joueurs russes.

Outre Konyushkov, Yevgeni Volokhin a également été sélectionné par Montréal.

Bref, il est un espoir fascinant, ce Konyushkov. J’ai hâte de voir ses faits saillants dans la KHL la prochaine saison. Il a la confiance de son entraîneur, en tout cas.

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