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Bettman veut laisser la politique en dehors du sport | Shipachyov doit signer un nouveau pacte

Allan Walsh est un agent de joueurs influent et très actif sur Twitter. Il a attiré la curiosité avec le tweet ci-dessous, dans lequel il invite le commissaire de la LNH, Gary Bettman, à se concentrer sur ce qu’il fait de mieux, soit gérer des lockouts, car les joueurs n’ont pas besoin de ses conseils.

https://twitter.com/walsha/status/860998738361204737

Walsh a lancé ce commentaire à la suite d’un article publié sur le site de Forbes. Durant un panel au Milken Instute Global Conference plus tôt cette semaine, auquel il participait avec d’autres commissaires de ligues en Amérique du Nord (MLS, MLB et NBA), Gary Bettman a affirmé que les joueurs ont droit à leurs opinions et leurs causes, mais lorsqu’ils sont payés pour représenter leur équipe et leur sport, ils doivent mettre le tout de côté.

So, I would encourage and I do encourage our players to do it on their own time. When they’re showing up for work to participate in a game that people are focused on, care about, pay a lot of money to attend, then it should be all about the game. That block of time should be apolitical, and we can use our platforms to demonstrate diversity, inclusiveness, educating communities on good causes whether or not it’s health or the environment. But when the game is being played, it should be about the game because that’s what fans want. – Gary Bettman

La question de la place de la politique dans le sport est de plus en plus d’actualité. À l’automne dernier, Colin Kaepernick, le quart-arrière substitut des 49ers de San Francisco, est resté assis durant l’hymne national pour protester contre les injustices subies par la communauté américaine.

Il y a quelques semaines, plusieurs joueurs des champions du Superbowl, les Patriots, ont passé leur tour pour la traditionnelle visite des champions à la Maison Blanche pour éviter d’avoir à rencontrer le président Donald Trump. Parmi les absents, il y avait le joueur étoile Tom Brady.

Tim Thomas a refusé d'aller à la Maison Blanche pour des considérations politiques, en 2012, lorsqu'il a remporté la Coupe Stanley avec les Bruins. (Photo USA Today)
Tim Thomas a refusé d’aller à la Maison Blanche pour des considérations politiques, en 2012, lorsqu’il a remporté la Coupe Stanley avec les Bruins. (Photo USA Today)

En 2012, c’est le gardien Tim Thomas, alors champion de la Coupe Stanley avec les Bruins, qui a refusé d’aller à la Maison Blanche pour des considérations politiques, alors que Barack Obama était président des États-Unis.

Est-ce que le sport et la politique peuvent cohabiter? Il y a là un débat de fond à mener sur le sujet, qui est tout sauf simple.



En rafale

– Les Golden Knights et Vadim Shipachyov doivent signer un nouveau contrat. Celui ratifié plus tôt cette semaine ne pouvait pas contenir une clause de non-échange.

– Sidney Crosby et Conor Sheary sont revenus au jeu ce soir contre les Capitals.

– Oui, Marc Bergevin a, en haut de ses priorités, la négociation d’un nouveau pacte avec Carey Price. Mais il y a aussi Alexander Radulov et un vétéran de longue date qui est encore très important dans les succès du Tricolore : Andrei Markov.

– Alex Goligoski a eu des débuts difficiles avec les Coyotes, mais avec sa belle fin de saison, ça regarde bien pour l’an prochain.

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