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Ben Chiarot et les montagnes russes

Ben Chiarot a signé un contrat de trois ans (3,5 millions $ par saison) le 4 juillet dernier. Dès l’annonce de cette signature, les fans se sont rangés en deux clans : On aime ou n’aime pas Ben Chiarot.

Certains ont même été jusqu’à comparer Chiarot à Karl Alzner, surtout en raison de son style de jeu, de son contrat en tant que UFA et de son apport à l’équipe.

En début de saison, Chiarot n’a rien fait pour faire taire ses détracteurs. Il était lent dans ses prises de décision, lent sur ses patins, mou et peu impliqué.

Après quelques matchs, il a toutefois retrouvé son rythme et il s’est acclimaté à sa nouvelle formation. À son nouveau système, notamment…

On a aussi pu le voir avec les vétérans de l’équipe sur la route. Ça a dû l’aider à reprendre confiance en ses moyens.

Il a inscrit deux buts (et obtenu une mention d’aide) en deux rencontres au début du mois de novembre… après avoir été blanchi durant neuf rencontres. On se disait alors que Chiarot avait fini de flirter avec ses difficultés d’octobre.

Le coach l’a même jumelé à Shea Weber pour museler les gros trios adverses lorsque le CH affrontait une équipe de tête.

Mais voilà que les choses ont recommencé à se corser pour le défenseur ontarien. Hier, il a terminé la rencontre à moins-2. Samedi soir? À moins-1.

Chiarot, embauché d’abord et avant tout pour ses qualités défensives, était sur la glace lors de 8 des 12 derniers buts inscrits face au CH. À sa défense, il fait partie de l’infériorité numérique qui accorde beaucoup (trop) de buts cette saison.

Mais il a tout de même obtenu deux mentions d’aide vendredi à Washington.

Bref, Ben Chiarot offre un rendement en montagnes russes au Canadien depuis le début de la saison. Parfois excellent, parfois chancelant. Parfois robuste et impliqué, parfois mou et plus absent.

Reste qu’il est meilleur lorsqu’il est jumelé à Shea Weber et qu’il affronte le meilleur trio de l’adversaire.

Alors, pourquoi ne pas tout simplement le remettre (et le garder) à cette place-là, laissant ainsi plus de latitude offensive à Jeff Petry et Victor Mete? Tant que ça fonctionne…

Il y a des joueurs comme ça qui meilleurs lorsqu’ils jouent beaucoup et face à des adversaires de grande qualité. Si Chiarot fait partie de ce lot, Claude Julien doit en profiter. Par contre, rien ne nous dit que Chiarot ne va pas se remettre à descendre sa montagne russe même s’il reste aux côtés du capitaine…

Sauf que ça reste un (bon) pari à prendre, selon moi!

À noter que Chiarot a tout de même récolté 8 points en 21 rencontres depuis le début de la saison, affichant un différentiel cumulatif de plus-4. Il n’est clairement pas le premier joueur à pointer du doigt cette saison.

Chiarot doit simplement trouver la constance. Après ça, ça ira!

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