Bell pourrait vendre sa participation minoritaire de 20 % dans le Groupe CH d’ici deux ans
Crédit: Capture d'écran / X

En 2024, Bell (Cell Canada Enterprises/BCE Inc) a annoncé avoir vendu sa participation dans Maple Leaf Sports And Entertainement (MLSE Inc) pour 4,7 milliards $.

C'est beaucoup d'argent.

Cela dit… on peut lire dans un article de La Presse que Bell pourrait AUSSI vendre sa participation minoritaire de 20 % dans le Groupe CH d'ici deux ans. Rappelons que la valeur du Canadien est estimée à environ 4,6 milliards de dollars canadiens

Il faut dire que le mariage entre BCE et le hockey a toujours été plus financier qu'émotionnel. Le Canadien est une marque ultra rentable, stable, prestigieuse… Et pour un géant des télécoms, c'est un placement sûr… mais pas essentiel pour autant parce que ce n'est pas excessivement rentable non plus.

Dans l'article en question, qui a été rédigé par Richard Dufour, on peut lire… ceci :

La direction de BCE n'a fait aucun commentaire concernant un moment précis pour se départir de sa participation dans le Canadien de Montréal, mais a indiqué qu'il s'agit d'un actif non stratégique, et il pourrait être monétisé au cours des deux prochaines années. – Richard Dufour

Quand une entreprise dit qu'un actif est « non stratégique », il faut arrêter de faire semblant de ne pas comprendre. Ça veut dire : on veut s'en aller…

(Crédit: Getty Images)

Pour le Groupe CH, cette possible vente ne serait pas nécessairement une mauvaise nouvelle.

Le fait de retirer un actionnaire minoritaire pourrait simplifier certaines dynamiques internes… mais je me demande en même temps qui serait intéressé à racheter ce bloc d'actions.

Un investisseur québécois? Un fonds? Une compagnie qui vient de l'extérieur? Est-ce que Geoff Molson pourrait tout simplement racheter les parts en question?

Pour l'instant, on parle d'une possibilité et non d'une certitude. C'est une différence quand même importante à souligner.

Mais… le simple fait que le sujet revienne sur la table aujourd'hui, ça en dit long. Et ça veut dire que le signal est envoyé : le CH est peut-être à vendre… du moins en partie. Et dans le monde des affaires, ce genre de signal-là finit rarement par s'éteindre tout seul.

C'est sûr que ça va générer de l'intérêt si ça vient à se concrétiser. On parle quand même du Canadien de Montréal, qui a une valeur estimée de 4.6 milliards de dollars canadiens… 

En rafale

– Ouf.

– Évidemment.

– Ouain.

– C'est fou!