Avancer au repêchage : à écouter Scott Wheeler, le CH peut oublier ça

Le Canadien détient le 16e et le 17e choix en vue du prochain repêchage de la LNH. Il avait besoin que les Flames ne remportent pas la loterie pour conserver le 16e choix… et c’est ce qui est arrivé lundi dernier.

Sinon, il aurait eu le 17e choix… et celui des Panthers, qui risque d’être pas mal plus bas considérant qu’ils sont encore en vie et qu’ils affrontent une équipe privée de son gardien #1.

Le sentiment populaire, en ce moment, c’est que le club n’utilisera pas ces deux choix-là. On s’attend à en voir au moins un des deux être échangé, possiblement pour aller chercher le deuxième centre que le club recherche. Parce que clairement, on s’attend à ce que d’autres équipes qui ont un besoin au centre songent à faire la même chose.

Or, il existe aussi un monde dans lequel le Tricolore utilise ces deux choix-là pour essayer de s’avancer au repêchage. Après tout, le club a davantage besoin de qualité que de quantité à ce stade-ci… et essayer de grimper dans le top-10 pourrait être une avenue que le club considérerait.

Surtout si un espoir comme Caleb Desnoyers ou James Hagens (on y reviendra, dans son cas) devait miraculeusement glisser.

Cela dit, pour avancer au repêchage, Kent Hughes devra trouver quelqu’un qui a envie de descendre… et ça, c’est probablement quelque chose qui est plus facile à dire qu’à faire. En réponse à une question d’un lecteur sur The Athletic, l’expert en espoirs, Scott Wheeler, s’est prononcé sur un scénario hypothétique à savoir s’il préférerait avoir le 8e choix (qui appartient au Kraken) ou le 16e et le 17e choix (qui appartiennent au CH).

Et il affirme qu’il préférerait avoir le 8e choix.

(Crédit: Capture d’écran/The Athletic)

Ce que tout ça démontre, c’est que même avec deux choix en plein milieu de la première ronde, le Tricolore ne pourra pas facilement grimper dans le top-10. S’il veut parler dans le top-10, ça coûtera vraisemblablement plus cher que le 16e et le 17e choix : il risque de devoir cracher autre chose en plus des deux choix.

Et ça, c’est pour un choix vers la fin du top-10 : ce n’est pas pour rien que le collègue Charles-Alexis Brisebois évoquait que ça prendrait probablement Cole Caufield ou Juraj Slafkovský pour essayer de monter au 4e rang et essayer de sélectionner Caleb Desnoyers.

Dans l’état actuel des choses, faire une telle transaction n’a probablement que peu d’intérêt pour le Tricolore, qui n’irait probablement pas chercher le gros espoir de qualité qui pourrait réellement l’aider. Or, tout ça pourrait changer si l’un des gros espoirs devait chuter.

Et en réponse à une autre question d’un lecteur, Wheeler a affirmé que «ce n’est pas complètement impossible» que James Hagens chute un brin, possiblement jusqu’au sixième rang. Si le CH voit Hagens, qui était le coéquipier de Jacob Fowler à Boston College cette saison, comme une solution pour son poste de deuxième centre et que le jeune tarde à être sélectionné, peut-être qu’il deviendra soudainement plus intéressé à payer le (très) gros prix pour grimper dans le top-10.

Mais si ça arrive, il devra donner une bonne raison à une équipe de lever le nez sur Hagens. Et dans un repêchage où la qualité chute assez rapidement après les gros noms, ça prendra (beaucoup) plus que le 16e et le 17e choix.

Les prochaines semaines seront fort intéressantes à Montréal, donc, et il faut se demander comment les dirigeants vont naviguer à travers tout ça. Parce que les décisions qui seront prises d’ici deux mois en diront long sur l’avenir de l’équipe.

En rafale

– Parlant de Caleb Desnoyers.

– J’aime l’attitude du kid.

– Nicolas Roy donne sa version des faits.

– C’était à prévoir. Joel Quenneville voudra amener ses propres adjoints.

– Belle lecture sur les Penguins.

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