Analyses

Aucun Québécois n’aura participé au match du siècle à Montréal

Comme pratiquement tout le monde l’a mentionné, le match d’hier soir opposant le Canada aux États-Unis représentait LE match de hockey du siècle à Montréal.

Cela faisait depuis 2016 que les meilleurs joueurs canadiens et américains ne s’étaient pas affrontés dans un match officiel, et on a eu la chance d’avoir le retour de cette rivalité à Montréal et au Centre Bell.

Ce fut vraiment un match historique auquel on a eu droit hier soir, et ce, peu importe le résultat décevant.

On a pu voir en action les meilleurs joueurs au monde sur la glace du Centre Bell dans le cadre d’un vrai match compétitif et non une simple partie de plaisir comme le Match des Étoiles.

Franchement, on n’aurait pas pu souhaiter mieux en tant que partisans de hockey.

En fait, oui, on aurait pu souhaiter mieux en tant que partisans québécois.

Ah bon, comment ça ?

Eh bien, dites-vous que Montréal vient tout juste d’être l’hôte du match du siècle, et qu’aucun joueur québécois n’a participé à ce match.

En effet, il n’y avait aucun Québécois sur la glace du Centre Bell hier soir, et franchement, quand on y pense, c’est vraiment dommage.

Il n’y a qu’un seul joueur québécois dans toute l’équipe canadienne, et c’est le troisième gardien de l’équipe, soit Samuel Montembeault.

Pour le reste, que des joueurs canadiens provenant des autres provinces.

Et dites-vous que ce n’est pas un simple hasard s’il n’y a pas plus de Québécois dans l’équipe, c’est simplement parce qu’il n’y en avait tout simplement pas d’assez bons pour faire l’équipe canadienne.

Et ça, c’est vraiment un indice très révélateur du déclin du hockey québécois.

Disons qu’on est loin des belles années où les Québécois étaient la force du Canada, que ce soit avec Mario Lemieux ou bien Martin Brodeur.

La dernière fois qu’il y avait eu un tournoi international organisé avec les meilleurs joueurs au monde, c’est en 2016 lors de la Coupe du Monde de hockey, et le Canada, à cette époque, comptait trois Québécois dans son équipe, et non les moindres, ainsi que deux francophones.

Patrice Bergeron, Marc-Édouard Vlasic et Corey Crawford étaient dans l’équipe, ainsi que Claude Giroux et Jonathan Toews.

Ajoutons également à cela que dans l’équipe de l’Amérique du Nord, composée des meilleurs joueurs de moins de 23 ans, on retrouvait Jonathan Drouin.

Et si on remonte encore plus loin, soit lors des Jeux olympiques de 2010, le Canada comptait six Québécois (et encore une fois Jonathan Toews) dans son alignement, dont les trois gardiens.

Martin Brodeur, Marc-André Fleury, Roberto Luongo, Patrice Bergeron, Stéphane Robidas et Martin St-Louis.

Bref, les temps ont vraiment changé depuis, et c’est vraiment dommage.

Cette saison dans la LNH, les deux meilleurs pointeurs québécois se retrouvent au 23ᵉ et 24ᵉ rang parmi les meilleurs pointeurs canadiens.

C’est Jonathan Marchessault et Pierre-Luc Dubois qui occupent ces positions avec 44 points chacun.

Jonathan Huberdeau suit pas trop loin derrière au 32ᵉ rang avec ses 41 points.

Bref, cela démontre encore une fois à quel point les Québécois trainent de la patte de nos jours, ce qui explique pourquoi il n’y en avait pas hier soir sur la glace pour le match du siècle.

Pour certains partisans, il est clair que cela doit être difficile de s’identifier à une équipe canadienne qui ne compte qu’un seul Québécois, qui ne joue même pas.

En Rafale

– Clairement.

– Kyle Okposo a adoré ce qu’il a vu hier soir.

– Bon point.

– Dommage.

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