Après le capitaine, Brendan Gallagher s'exprime aussi en français
Crédit: Minas Panagiotakis/Getty Images

Hier, Nick Suzuki a donné une première entrevue en français avec Félix Séguin que vous pouvez voir sur TVA Sports.

Le capitaine du Canadien a répondu à quelques questions dans un français clair et bien exprimé qui montre qu'il possède déjà une connaissance de la langue d'ici.

Cependant, le plus impressionnant, c'est que Suzuki a fait le gros de son apprentissage de manière autodidacte après avoir préalablement suivi un cours lors de ses études secondaires (high school).

C'est un beau cadeau pour les fans qui n'ont pas eu un capitaine qui parlait la langue de Michel Tremblay depuis plus de 25 ans.

Par contre, Suzuki n'est pas le seul joueur du Canadien qui apprend le français.

Brendan Gallagher, qui était de passage sur les ondes du 98,5 FM, a prononcé quelques mots dans notre langue :

« Salut, c'est Brendan Gallagher des Canadiens de Montréal et vous écoutez Bonsoir les sportifs avec Jérémie Rainville. »

 

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Si Gally est moins loquace que son capitaine, il prononce très bien et il semble quand même à l'aise avec le français.

D'ailleurs, il le parle assez pour que ce soit un sujet de raillerie de sa conjointe qui dit que son français est pourri (your french sucks).

Rappelons que l'attaquant du CH s'est marié à la Québécoise Emma Fortin en 2024 et il a donc probablement eu quelques occasions d'apprendre et de pratiquer le français.

Le couple a aussi eu son premier enfant en février et peut-être que Gally en profite pour apprendre un peu de vocabulaire francophone avec le bébé.

Personnellement, je crois que c'est vraiment agréable de voir des joueurs faire l'effort d'apprendre la langue du Québec, notamment parce que ça montre que les joueurs aiment faire partie du Canadien, de la ville et de notre culture.

Je n'insisterais jamais pour qu'un joueur du CH, même le capitaine, apprenne le français, mais comme plusieurs fans, j'apprécie beaucoup l'effort de ceux qui le font.

C'est d'autant plus louable parce qu'apprendre une nouvelle langue, ce n'est pas seulement difficile, c'est très intimidant, surtout quand tu es entouré de gens pour qui c'est la langue maternelle.

Et dans le cas des Européens, qui doivent presque tous apprendre l'anglais avant de venir jouer en Amérique du Nord, le français devient une troisième langue à devoir maîtriser.

Bref, même si Martin St-Louis est encore loin de pouvoir coacher le Canadien dans sa langue maternelle, Suzuki et Gallagher auront l'occasion de pratiquer leur français avec au moins quatre Québécois dans l'équipe cette année.