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Antoine Roussel : Il a subi les caprices de Jaromir Jagr à son arrivée dans la LNH

Les jeunes font souvent les frais des vétérans dans le monde du hockey. On en sait quelque chose dans le hockey junior canadien. Après avoir entendu des histoires d’horreur d’initiations un peu partout au pays, où de la violence sexuelle et psychologique était perpétrée à l’encontre des nouveaux venus, ça fait du bien d’entendre une histoire plus sympathique!

Dans la plus récente édition du podcast Sortie de zone du 98,5 Sports et de La Presse, Antoine Roussel a raconté une anecdote assez cocasse à propos de sa relation avec Jaromir Jagr. Son illustre coéquipier, avec les Stars de Dallas lors de la saison 2012-13, avait ses caprices et il n’hésitait pas à en faire payer les frais au nouveau venu.

Selon ce qu’il a révélé, Roussel se faisait régulièrement demander par Jagr de transporter ses bâtons jusqu’à sa chambre d’hôtel.

Pourquoi?

Aucune idée! Et cette réponse est valide autant pour le raisonnement pour expliquer pourquoi il voulait absolument avoir ses bâtons avec lui à sa chambre, que pourquoi ça devait être une tâche à imposer à une recrue de l’équipe.

Vraiment, dans ma tête, il n’y a rien qui fonctionne dans cette histoire. Je n’y vois qu’un caprice pour le plaisir d’avoir un caprice et démontrer sa supériorité sur une autre personne.

Pour l’attaquant originaire de Roubaix en France, il n’y avait question à se poser. Il devait obéir et se plier aux caprices de cette légende de la LNH. Comme il le dit si bien, il n’y avait rien là et il était juste heureux de vivre son rêve et de jouer dans la meilleure ligue au monde.

La plus drôle ou pathétique, c’est selon, c’est lorsqu’il raconte la dernière discussion qu’il a eue avec Jagr à la suite de l’annonce de son échange aux Bruins de Boston. L’ancien des Saguenéens de Chicoutimi mentionne qu’il s’est rendu à la chambre d’hôtel de l’étoile de Kladno pour le saluer, le remercier d’avoir été un bon coéquipier et lui souhaiter bonne chance avec sa nouvelle équipe, ce dernier lui aurait simplement demandé s’il pouvait aller porter ses patins à l’aréna pour que le préposé à l’équipement des Stars puisse les aiguiser une dernière fois avant son départ.

« Il y avait une partie de moi qui disait « Va dont… Mange d’la… » et finalement j’ai juste dit que je n’y allais pas. » – Antoine Roussel

Je comprends Roussel de ne pas avoir accepté cette dernière. Après tout, le Tchèque n’était plus son coéquipier et il ne lui « devait plus rien »!

Cette histoire démontre, bien encore une fois, que c’est particulier le monde du hockey (j’oserais même dire le monde des sports d’équipe en général). Dans la vraie vie, on n’accepterait pas ce genre d’agissement. Mais là, dans un contexte particulier comme celui-là, les jeunes sont amenés à piler sur leur orgueil et accepter des choses qui ne le sont pas vraiment dans le fond.

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