Andrei Markov confirme le manque de classe du CH à son égard

Le Canadien l’a échappé hier, contre des Flames de Calgary affaiblis, qui jouaient un deuxième match en 24 heures, en plus du voyagement. Pire encore. La joute que les Flammes avaient jouée la veille s’est rendue en fusillade. Pis, ajoutons à cela que le gardien d’office chez les invités du Canadien, David Rittich, est un cerbère inconnu. Bref, un revers de 3-2, en période de surtemps… c’est ordinaire.

Quoique ce revers est moins ordinaire que le départ d’Andrei Markov. De la façon dont s’est passé le départ du Russe, qui a/avait le Canadien à cœur plus que quiconque au sein de cette organisation. Ses jumeaux, qui participent à l’Académie de l’équipe de la KHL du Général ne veulent pas porter les couleurs vertes de sa nouvelle formation, mais bien celles du Canadien.

Malgré un départ inattendu et une bisbille avec Marc Bergevin, il aime encore cette équipe. Lorsqu’un journaliste pose une question au sujet de son ancien patron, sa conjointe répond du tac au tac : « Ne m’en parle pas. C’est un sujet très délicat pour moi. J’ai mon opinion là-dessus, mais je ferais mieux de me taire! Le Canadien, c’était sa famille, et Montréal, sa maison. »

Son chez lui, c’est Montréal!

Tout ce que Markov demandait à l’organisation, c’est qu’on le respecte… et, évidemment, ce n’est aucunement ça qu’il a ressenti pendant les négociations avec le roi Bergevin. Les échanges de chiffres n’ont pas été grandioses et le Canadien a tout simplement dit au 79 : « Tu signes… ou tu ne signes pas! »

Au final, ce ne sont pas les « chiffres » qui dérangeaient Andrei Markov, mais la façon dont a procédé le Canadien dans ce dossier. Pour lui, le Canadien lui a simplement manqué de respect. Ses 1000 matchs dans l’uniforme bleu-blanc-rouge, il voulait les jouer afin d’accomplir cet exploit. Mais… le tout ne s’est pas déroulé comme prévu et il est rentré au bercail, où il s’ennuie de SA ville, Montréal.

Cette sortie de Markov n’aidera en rien la cause de Marc Bergevin auprès des partisans. Bon nombre d’entre eux reprochent à Bervevin son attitude qui frôle l’arrogance et le manque de respect.

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