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Alexander Zharovsky : le CH a une bonne raison de le laisser se développer en Russie
Charles-Alexis Brisebois
Alexander Zharovsky : le CH a une bonne raison de le laisser se développer en Russie

Le nom d'Alexander Zharovsky devient de plus en plus populaire à Montréal. Après tout, même s'il n'a pas été repêché en première ronde, on sait qu'il a le talent d'un premier choix.

Le CH n'a pas non plus repêché en première ronde en 2025, ce qui change un peu les attentes envers le Russe.

Les attentes ne sont pas les mêmes pour Owen Beck que pour Alexander Zharovsky, disons. Le talent pur n'est pas le même même si les deux ont été des choix de début de deuxième tour. 

Récemment, le nouvel espoir de premier plan du Canadien a fait jaser – par la force des choses.

On a appris que son club en Russie a des problèmes d'argent et forcément, il était facile de faire des liens avec sa situation à Montréal. Est-ce que le CH sera en position de le sortir de Russie avant la fin de son contrat, qui est valide jusqu'en 2027? La question se pose.

À ce sujet, Marco D'Amico, qui a ses entrées dans le dossier Zharovsky en marge de son poste chez RG média, a été appelé à commenter la situation sur les ondes de TSN 690.

En gros, rien n'est décidé d'avance. Ce sera année par année.

Ce qu'il faut aussi savoir, c'est que son club russe (Ufa) lui a donné de la glace en séries alors qu'il n'avait jamais joué dans la KHL avant. Il l'a mérité et il est aimé là-bas.

D'Amico mentionne aussi qu'un club qui a des difficultés financières a tendance à faire jouer ses jeunes parce que leur salaire ne compte pas contre le cap. Et comme les clubs doivent faire jouer un joueur de 21 ans et moins, donner de la glace à Zharovsky est logique.

Et du point de vue du CH?

La question à se poser, c'est de parler de son rôle s'il devait potentiellement venir au Québec maintenant. Il ne jouerait pas à Montréal et le Rocket a un club qui est rempli de joueurs qui peuvent jouer sur le top-9.

Si le CH est sûr qu'il aura un bon rôle à Ufa et qu'il sait qu'il aurait plus ou moins de place pour lui en Amérique du Nord, rien ne presse pour lui faire traverser l'océan, n'est-ce pas? À mes yeux, c'est une bonne raison de le laisser se développer dans une ligue de premier plan.

Je ne dis pas que le CH n'aimerait pas l'avoir ici. Mais à quoi bon briser son contrat là-bas pour l'amener dans ces conditions-là?

en rafale

– Oh yeah.

– On comprend pourquoi il y va.

– Joël Bouchard aime son rôle. [LP]

– Il relance le débat.