« Alexander Zharovsky est un talent top-6 et on l’avait où on devait repêcher en 1ère ronde »

Aujourd’hui, le Canadien a eu une journée assez occupée. Au total, neuf espoirs se sont amenés à Montréal lors de ce présent repêchage.

Ça aurait pu être plus si les choix d’hier n’avaient pas été échangés, mais t’sais… #NoahDobson

Cela dit, même s’il n’a pas repêché en première ronde, le CH a quand même parlé au 34e rang, un très haut choix de deuxième ronde. Et avec ce choix-là, il a sélectionné Alexander Zharovsky.

Et ce qu’on comprend, quand on écoute le point de presse de Martin Lapointe et de Nick Bobrov à la suite du repêchage, on comprend qu’à Montréal, le club est vraiment heureux d’avoir mis la main sur le jeune Russe, surtout de manière aussi tardive.

Parce que les deux hommes ont révélé que sur leur liste, Zharovsky était situé à l’endroit où ils avaient leurs choix de première ronde. Rien de moins.

À maintes reprises, Lapointe et Bobrov ont insisté sur le fait que leur mission était de trouver du talent top-6. Et en Zharovsky, ils ont vraiment l’impression d’avoir trouvé un joueur qui a le profil de l’emploi.

On peut penser que le fait qu’il rêve de jouer sur le même trio qu’Ivan Demidov, par exemple, va être une grosse motivation pour le kid… mais aussi, le fait qu’il ait été repêché au 34e rang plutôt qu’au 16e (ce qui aurait pu être le cas si Noah Dobson ne s’était pas amené en ville) va diminuer la pression sur ses épaules.

Et parlant de Dobson, les deux hommes ont noté qu’ils ne se sont pas opposés à la transaction qui a envoyé les deux choix de première ronde. Ils n’allaient pas dire le contraire, évidemment, mais ils l’ont répété à plus d’une reprise.

Cela dit, ils ont tout de même eu le meilleur des deux mondes, alors que Zharovsky était disponible au 34e rang. Ils ont donc été bien heureux de le voir être disponible, tout comme ils ont été heureux de voir Kent Hughes aller chercher ce choix-là pour sélectionner l’attaquant.

Tout est bien qui finit bien, donc.

Prolongation

Martin Lapointe a également donné de l’amour à deux autres espoirs sélectionnés aujourd’hui en Alexis Cournoyer et John Mooney. Il a notamment vanté la personne qu’est Cournoyer.

Le caractère des espoirs, c’est une chose sur laquelle Lapointe a beaucoup insisté.

Et dans le cas de Mooney, Lapointe a vanté le talent du kid, et ce, même si le gabarit n’est pas nécessairement idéal.

Il a rappelé qu’en quatrième ronde, viser un coup de circuit devient beaucoup plus facile… et il a aussi rappelé le succès qu’a connu l’organisation avec le choix de Lane Hutson.

Pour en revenir à Mooney, notons qu’il s’inspire beaucoup de Cole Caufield.

Et pour ceux qui se le demandent, L.J., ça signifie «Little John», le surnom que lui donne son père. Rappelons qu’il mesure 5 pieds et 7 pouces.

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