Absence d'offres hostiles : la faute des propriétaires, selon un agent
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L'été des offres hostiles ne va pas comme prévu.

Je n'ai pas abandonné l'idée de voir une offre hostile être déposée dans les prochaines semaines (ce n'est pas obligé de se faire le 1er juillet, t'sais), mais disons qu'en ce moment, ça ne sent pas bon.

Pourquoi?

Outre les raisons qui ont déjà été mentionnées (les équipes ont le lousse pour ne pas se faire avoir, les dirigeants ne veulent pas risquer un choix de premier tour en 2026 non-protégé, etc.), il semble y en avoir une autre.

Selon un agent, qui a été interviewé par Jimmy Murphy (RG média) à ce sujet, ce serait les proprios de la LNH qui ne voudraient pas voir d'offres hostiles.

Pourquoi? Parce que les deux scénarios ne sont pas forcément avantageux.

Le premier scénario, c'est un club qui réussit son offre hostile. Résultat? Pour arriver à tes fins, tu as probablement surpayé pour un joueur, ce qui n'est pas idéal pour un propriétaire.

Notons qu'avec le plafond qui monte vite, les équipes de bas de classement ne dépenseront pas forcément jusqu'au cap en l'absence de revenus des séries. Et celles de haut de classement n'ont pas assurément de lousse salarial.

Et l'autre scénario, c'est de manquer son coup.

Si l'autre équipe égalise l'offre, tout ce qu'on a fait, c'est de faire monter le marché pour aucune raison. Et je ne veux pas être ce gars-là aux yeux des autres propriétaires, qui vont me donner du trouble. – Un agent qui parle de la mentalité des proprios

L'exemple de Mason McTavish est intéressant. Après tout, rater son coup en raison du lousse des Ducks est une chose, mais faire monter les prix ailleurs en est une autre.

Prenez votre mal en patience si vous voulez de l'action en ce sens, donc.