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Canadien 2015-16 : Autopsie d’un désastre

Depuis lundi, il y a de plus en plus de disciples qui sortent pour backer publiquement Marc Bergevin et Michel Therrien. C’est signe que le plan concocté par Donald Beauchamp, le weekend dernier, était meilleur que le plan de match du coach et que le plan d’action du DG pour palier à l’absence de Carey Price…

Je ne vous écrirai pas un Xe texte sur pourquoi je crois que des têtes devraient tomber, à quelque part, suite à cette catastrophe. Je vais simplement vous énumérer chronologiquement les événements (dérangeants) qui ont marqué (de la mauvaise façon) cette saison 2015-16. Si un jour il y a une école qui vient à enseigner la gestion du hockey, les profs auront un exemple parfait de quoi ne pas faire.

Été 2016 : Signature d’Alex Semin et transaction Prust vs Kassian.

Octobre : Accident de voiture impliquant notamment Zack Kassian. Le gars est envoyé en désintox, en Californie, et au même moment, Jacob de la Rose est envoyé en bas jusqu’à Noël.

Le Canadien remporte ses 9 premiers matchs et tout le monde ose parler de parade de la Coupe Stanley à Montréal. Le club s’envole vers l’Ouest et l’échappe totalement, à Vancouver. Le match suivant, Carey Price se blesse et ratera 3 semaines d’activités. Les joueurs sont confiants de revoir Price de retour sous peu et ils parviennent à remporter des matchs avec Condon.

Novembre : Price revient au jeu le 20 novembre… Et il se blesse à nouveau le 25. Michel Therrien nous dit alors que c’est une blessure en lien avec celle subie en octobre, mais que Price n’est pas revenu au jeu trop tôt. En avril, on nous dira que ce n’était pas la même blessure.

La saison de Price est terminé et le club s’écrase. Les gars savent que Price ratera au moins 6 semaines plusieurs mois et ils parviennent plus difficilement à gagner avec Condon.

À partir de ce moment-là, la rehab de Price sera constamment allongé et le CH jouera à la cachette et à l’arrogance (en niant les rapports des journalistes) pour protéger Price, semble-t-il.

Le 22 novembre, Brendan Gallagher se fracture des doigts. Son absence va faire mal à l’équipe.

Décembre : C’est le début de la fin. Sans Price et Gallagher, on voit qu’il manque de leadership dans le vestiaire. Le CH perd en Caroline, le 5 décembre, et au retour de l’équipe en pleine nuit, Beaulieu et Thomas décident d’aller fêter l’anniversaire du #28 avec des amies. La vidéo de leur party fait le tour des réseaux sociaux. Beaulieu est alors scratché, 2 jours plus tard, semble-t-il pas en lien avec cette vidéo (hehe).


Thomas est échangé 9 jours plus tard, encore une fois pas en lien avec la vidéo. Lucas Lessio, le joueur obtenu en retour de Thomas, est un espoir intéressant (pour le bottom 6).

À peu près au même moment, le Canadien renvoie Alexander Semin chez lui, en Russie (après avoir été ignoré par tout le monde au ballottage). Ça n’a pas plu à tout le monde dans le vestiaire…

En décembre, plusieurs fans et adeptes des stats avancées (de même que le coach lui-même) croient que la chance va finir par tourner… Que tout va se replacer. Mais bon, janvier est atroce et on réalise petit à petit que l’on va devoir faire une croix sur les séries.

Michael McCarron et Charles Hudon sont même appelés en rescousse tellement ça va mal…

Vers le milieu du mois, on apprend que Zack Kassian est sorti de thérapie et qu’il est désormais disponible. Il vient à Montréal pour signer des papiers… Et ose se pointer dans un bar, le soir même. On me dit qu’il n’a rien consommé (mais on m’en dit beaucoup, des choses).

Après le break des fêtes, Kassian est échangé aux Oilers… En retour de leur 5e gardien, Ben Scrivens. Scrivens est bien gentil (même s’il a mimé une vache pour accueillir les journalistes), mais il ne se voudra aucunement une solution pour le CH.

Janvier : Le CH procède à une transaction pour secouer les troupes. Dustin Tokarski est envoyé à Anaheim en retour de Max Friberg, un attaquant qui n’aura même pas disputé un seul match en haut, malgré les nombreuses auditions.

À peu près au même moment, P.K. Subban dit quelque chose qui ne plait pas au capitaine, après une défaite, et il se fait dévisager par le #67…

Le 11 janvier, une bombe sort. Le 10 au soir (ou le 11 au matin, car il était environ 8:00 AM),  Chanel surprend son copain Alex Galchenyuk en train de faire l’after party avec des filles qu’elle ne connaît pas. Les filles sont dans/sur le lit d’Alex à son arrivée.

Et Devante Smith-Pelly dormait paisiblement en haut, semble-t-il. #Hehe

Chanel frappe alors Alex et des policiers sont appelés sur place. S’en suivra ensuite tout une histoire dans les médias… Allant jusqu’à une première page du Summun pour CHanel no. 27!

C’est alors qu’on utilise Price afin de détourner l’attention, chez le Canadien. On le fera patiner durant des semaines et des semaines, pour rien (au final).

J’allais oublier. Le 15, Marc Bergevin a procédé à une transaction à 3 équipes afin de satisfaire le géant Jarred Tinordi. Il l’a envoyé en Arizona en retour du défenseur Victor Bartley. Il aimait tellement Bartley qu’il a dû accepter de ramasser le salaire (et la distraction) de John Scott en retour. Wow!

Scott dispute ensuite le match des étoiles (sans un chandail de l’organisation montréalaise) et le Canadien est obligé de faire la promotion de son MVPing sur les réseaux sociaux, avec un malaise clairement notable.

Février : Ça continue d’aller de plus en plus mal. Le 17, Michel Therrien vise directement P.K. Subban pour son jeu individualiste qui a coûté le match à son équipe. Pourtant, le repli de Pacioretty est pas mal plus à pointer du doigt…

On parle alors de soit congédier Therrien, soit échanger Subban. Aux dernières nouvelles, les 2 sont encore là…

Au deadline, le CH procède à 2 transactions : Danault et un 2e choix vs Weise et Fleischmann et Smith-Pelly vs Matteau. Danault démontre de belles choses mais on questionne rapidement l’éthique de travail et la forme physique de Matteau…

Et il réclame Mike Brown au ballottage (des Sharks, alors que le CH affronte les Sharks le soir même). Brown ira même jusqu’à jouer sur la 1ere ligne certains soirs…

Mars et avril auront été de longs mois d’agonie. Andrighetto, Byron, Carr, Desharnais, Flynn, Gallagher, Matteau, Barberio, Bartley, Beaulieu, Lernout, Petry, Gilbert et Subban auront été placé sur la liste des blessés. La liste des joueurs en audition s’allongent… Et s’allongent! Certains pensent aujourd’hui que c’est ça qui a coûté la saison au Canadien mais le bordel était pogné bien avant ça…

Le 9 mars, on apprend que Jarred Tinordi a échoué un test antidopage alors qu’il portait les couleurs du Canadien. Il est alors suspendu automatiquement et on se demande si Marc Bergevin ne le savait pas avant de l’échanger. Souvenez-vous du si je vous disais tout vous comprendriez mieux la transaction Tinordi…

Vers la fin du mois de mars et au début du mois d’avril, le Centre Bell est loin d’être rempli et agréable. On se dit que le CH devra trouver le moyen de gagner rapidement, en octobre, parce que ce ne sera pas beau…

On donne alors un bonbon à John Scott, pour le récompenser de son bon travail (durant quelques semaines) en bas, mais on ignore totalement Gabriel Dumont, qui se comporte comme un véritable pro depuis des années, dans l’organisation.

On renvoie Michael McCarron en bas, alors qu’on lui avait promis de terminer la saison en haut, quelques semaines avant.

Et on donne un match à un nouveau gardien universitaire (Charlie Lindgren), alors que Zachary Fucale n’a pas droit à ce petit plus, lui. #GardienRepêché

Ajoutez à ça l’utilisation inexplicable durant pratiquement toute la saison de Desharnais vs celle de Galchenyuk (malgré des arguments à l’appui), le fuck you de P.K. Subban à un partisan, l’inefficacité du power play, l’endormissement de Plekanec après sa prolongation de contrat, les discussions autour des casquettes de Subban et de Pacioretty, les quelques visites de Marc Bergevin dans le vestiaire, les non-ajustements du coach, la prolongation de contrat de 3 ans de Paul Byron, les histoires de cœur et de santé d’Andrei Markov, la non-utilisation de Greg Pateryn durant de nombreux mois, la 4e non-participation aux séries de Sylvain Lefebvre et du club-école, la sortie de Tom Gilbert (manque de leadership), l’attitude bête de Michel Therrien envers les journalistes après les rencontres et vous avez tout un cocktail, non?

Mais on se répète : Personne ne payera pour cette saison de misère. Personne sauf Craig Ramsay. Tout est de la faute de ce dernier et du genou de Carey Price…

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