Alexander Radulov, Andrei Markov, Jonathan Drouin, Karl Alzner… Ces joueurs ont tous été impliqués dans des « mouvements » du directeur général l’été dernier. Quel est le pire mouvement de Monsieur Bergevin? L’échange impliquant Drouin et Mikhail Sergachev? Le non-retour des deux Russes? Ou la signature monstrueuse de Karl Alzner? Les erreurs sont humaines, mais disons que les grosses de Bergevin semblent se multiplier. Lorsqu’il a octroyé un pacte de cinq ans et 23.125 millions de dollars à Alzner, il s’est présenté devant les médias pour vanter sa défensive, qui venait pourtant de perdre son Général.
En date d’aujourd’hui, Alzner est déjà périmé. L’ancien des Caps, qui jouait avec John Carlson là-bas, ne parvient pas à démontrer pourquoi Bergevin était en amour avec lui, avant sa signature. Mais à quoi le Canadien et les partisans s’attendaient-ils? Le nouveau défenseur de cette brigade douteuse n’a JAMAIS marqué plus de cinq buts dans une campagne. L’an passé, il a complété la saison avec un total de 13 points, dont trois buts, en 82 matchs. Cette année, il se dirige vers une campagne pas mal similaire. Donc, c’est quoi le problème? En tout cas, il était un Dieu à Washington.
Tout comme Josh Gorges, ce type de défenseur qualifié de guerrier connaît un ralentissement au début de la trentaine. Si Alzner est trop « lent » défensivement, ce n’est pas une pièce payante pour le Canadien. C’est super cool tous les 82 parties qu’il joue saison après saison, mais ça ne fait pas de lui un joueur indispensable pour autant. Ça fait de lui le Gorges dont s’ennuyait Bergevin…
Après cette saison, il lui restera encore quatre années à son lourd contrat. Comme Bergevin l’a déjà cité : ce sont souvent les longs contrats donnés le 1er juillet que l’on voit racheter deux ou trois ans plus tard. Bergevin a dit cela. Il a aussi donné un long contrat… qui sera sans doute racheté avant la fin.
Sacré Bergevin!