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Une statistique démontre que Drouin ne doit pas jouer sur le top-6 (actuellement)

On sait tous que le top-6 du Canadien de Montréal en arrache considérablement et que l’artisan principal de cette faiblesse actuelle se nomme peut-être Jonathan Drouin. Ce n’est pas une chose que j’aime écrire, mais le numéro 92 n’a pas l’étoffe souhaitée depuis son arrivée avec le club. Parfois, je me demande même jusqu’à quel point son utilisation au poste de pivot peut lui nuire… C’est plus que ça!

Selon l’étude de Tyler Dellow, Jonathan Drouin est au cœur des ennuis du Canadien à 5-contre-5. Le Québécois semble coupable de cette somnolence du top-6… et cette lacune est directement liée aux minutes de jeu que celui-ci a disputées, toujours à 5-contre-5. Les statistiques, ça ne ment pas…

À la fin janvier, l’équipe « moyenne » marquait 2.65 buts par tranche de 60 minutes attribuées aux membres qui complètent les deux premières combinaisons. Le top-6 du Canadien, à la même date, marquait 2.09 buts par tranche de 60 minutes. En utilisant un calcul mathématique, le Canadien a donc inscrit 12 buts de moins que les équipes « moyennes » à 5-contre-5. Le Tricolore a marqué 23.6 buts de moins par rapport à la moyenne de la ligue lorsque l’un des deux premiers trios se retrouve sur la glace.

Les Penguins sont les seuls à avoir été pires que le Canadien à ce chapitre, mais eux, ils ont les ressources pour performer sur les unités spéciales.

En se basant sur la statistique de la possession de rondelle, Phillip Danault, Max Pacioretty, Andrew Shaw, Charles Hudon, Artturi Lehkonen et Brendan Gallagher devraient, lorsque tout le monde est en santé, former le top-6 du Canadien. Ajoutons à cela le nom de Paul Byron puisque la statistique moyenne de buts par tranche de 60 minutes a augmenté depuis qu’il y est.

Au final, si le CH avait affiché la même moyenne que les formations moyennes, il se battrait pour l’un des postes Wild Card en ce moment.

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