Si vous êtes obnubilé par les séries éliminatoires, vous avez sans aucun doute constaté que la défensive du Canadien de Montréal n’a rien à voir avec ce que l’on analyse en ce moment. La rondelle bouge, les pieds des défenseurs sont toujours actifs et ceux-ci ne se gênent pas pour se porter à l’attaque afin de rendre le tout dynamique. Le hockey d’aujourd’hui, c’est ça. Shea Weber, le pilier numéro un de la brigade défensive montréalaise a beaucoup de qualité, mais il n’est plus aussi efficace afin de relancer l’attaque.
Vous n’avez qu’à jeter un coup d’oeil sur les Golden Knights de Vegas, par exemple. Le système de jeu préconisé là-bas part de la défensive active. Shea Theodore a toujours la face en attaque et sa mobilité lui permet de commettre peu d’erreurs en défensive. Ce type de défenseur est le prototype parfait pour les brigades d’aujourd’hui. On le voit aussi du côté de Nashville, avec Roman Josi, P.K. Subban ou Ryan Ellis, de même qu’à Columbus avec les excellents Seth Jones et Zach Werenski.
Dans le hockey d’aujourd’hui, les défensives mobiles sont à la mode. Chez le Canadien, on est toujours en retard… on parle encore de grit, de caractère et de l’efficacité à bloquer les lancers. C’est pour cette raison que cette défense est très lente et n’est pas en mesure de dynamiser l’attaque du Tricolore. La priorité de Marc Bergevin est un centre de premier plan ou deux défenseurs en mesure de supporter la ligne de centre de l’équipe? On est en droit de se questionner.
En ce moment, Weber n’est pas en mesure de trimbaler la rondelle du nord au sud… Jeff Petry peut le faire lorsqu’il est dans de bonnes vibes… Il reste donc le jeune Victor Mete, qui ne peut pas prendre tout sur ses épaules à un aussi jeune âge. Plus le temps passe, plus on se dit que Bergevin en a trop à défricher… on ne parle plus juste d’attitude là.
Bonne chan, comme dirait l’autre!