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Une équipe pas prête : Serge Savard est incapable de comprendre ça

À l’époque où l’on surnommait le club de hockey le Canadien, les Glorieux, chaque joueur jouait pour le logo qui était brodé en avant et non pour le numéro et/ou le nom derrière. Comme l’a souligné de façon exacte Bertrand Raymond dans l’une de ses rubriques, dans le temps de Serge Savard et Guy Lafleur, c’était un pour tous et tous pour un. Si l’un s’éloignait de ça, il se faisait remettre à l’ordre aussitôt. Aujourd’hui, l’équipe n’est plus glorieuse et trop de joueurs semblent s’en foutre.

Savard, qui a passé 33 ans au sein de cette organisation, est certes déçu du produit que le Tricolore offre à sa clientèle actuellement. Sans demander de rafler une coupe Stanley, les gars qui portent cet uniforme devraient jouer avec fierté, pour gagner.  Lorsque Serge Savard entend Claude Julien mentionner que son équipe n’est pas prête, ça explique bien des choses. Une équipe bien préparée et des joueurs UNIS – le mot important ici – peuvent rendre un groupe de 20% à 30% meilleur.

Donc, Claude Julien n’est pas en mesure de bien préparer sa troupe? Pourtant, sa réputation parle d’elle-même. Le côté « uni » a permis au Canadien de 86 et 93 de soulever une coupe Stanley. Je me souviens qu’à cette époque, que ce soit 86 ou 93, les gens disaient que le Canadien avait été chanceux. Que le facteur chance avait grandement aidé sa cause. Cependant, pour Savard, le fait que ses joueurs étaient TRÈS unis a permis à ces deux éditions de rafler les grands honneurs.

Le Sénateur est même revenu sur P.K. Subban… puisque pour lui, des joueurs, ça s’évalue et ça se gère. Dans le cas de P.K., si on lit entre les lignes de Savard, le Canadien a très mal géré cette situation et aujourd’hui, le 76 domine du côté de Nashville. Au sujet de la direction, Savard, qui était impliqué dans l’embauche d’un nouveau GM, croit avoir fait le bon choix en sélectionnant Bergevin. Berg s’est très bien vendu et il a été le meilleur des quatre candidats que l’organisation a rencontrés.

Mais aujourd’hui, Savard commence peut-être à réaliser que Marc Bergevin n’est pas l’homme de la situation. Mentionner que ta défensive est meilleure avec la perte d’Andrei Markov, ça n’a pas passé pour Serge Savard.

Bref, allez parcourir le texte de Bertrand Raymond, un bijou, j’vous dis!

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