Dire que la saison de Max Pacioretty est en dessous des attentes est un euphémisme. Avec 21 points – dont 8 buts – en 40 parties, le franc-tireur du CH se dirige vers une campagne de 16 filets et 43 points. Cela serait la pire saison de sa carrière.
Pour le moment, on ne voit pas comment le #67 pourrait sortir de sa torpeur. Il n’a pas marqué depuis 24 matchs à 5 contre 5.
#Habs Max Pacioretty est maintenant sans but à ses 13 derniers matchs.
Dernier but : en avantage numérique contre DET. Avant ça : en prolongation contre BUF.
24 matchs de suite sans but à 5 contre 5
— Guillaume Lefrançois (@glefrancoisLP) January 5, 2018
Après avoir connu de multiples saisons de 30 buts et près de 70 points, le voilà dans un bourbier que personne n’aurait pu prédire au mois de septembre. Au fait, il produit presque deux fois moins que dans les saisons précédentes, ce qui est une tendance assez inquiétante.
Cette année, Pacioretty a une moyenne de point par match de 0,52…
Même si les statistiques montrent clairement qu’il serait peut-être sur un petit déclin, il n’en est rien. En réalité, il n’y a qu’une seule chose qui explique (en très grande partie) le mauvais rendement de l’Américain, cette saison. Ceux qui alimentaient Pacioretty afin de lui permettre de marquer ne sont plus avec le CH : je parle ici de Desharnais, Markov, Subban, Radulov, Weise (!) et Nathan Beaulieu…
Max Pacioretty's problems can partially be explained by the loss of Alex Radulov who had a massive impact last season, as well as the loss of the majority of players who helped him score in the past four seasons. #Habs pic.twitter.com/MOFPqxMajv
— Andrew Zadarnowski (@AZadarski) December 29, 2017
Pacioretty a toujours été un joueur qui se plaçait bien pour recevoir les passes et tirer au but. Ce n’est pas lui qui va aller chercher la rondelle dans les coins et se créer les jeux afin de se donner une occasion de marquer.
Le problème, c’est que Marc Bergevin croyait que Drouin pouvait remplir ce rôle, ce qui n’est pas le cas. Personne n’est capable de remplir le rôle de Desharnais ou Radulov, lorsqu’ils étaient avec Montréal : alimenter le #67. Par contre, il y a une chose qui m’intrigue ; depuis 2013, Gallagher a récolté 12 passes à 5 contre 5.
Pourquoi ne pas le faire jouer avec Pacioretty ? Il me semble qu’un trio Pacioretty-Galchenyuk-Gallagher avait déjà connu de bons moments, dans le passé….
Bref, Pacioretty n’est certainement pas sur le déclin. À 29 ans, il est encore dans son prime. Néanmoins, il est évident que son avenir du côté de la Belle Province semble de plus en plus nébuleux, et un changement d’air pourrait certainement lui faire beaucoup de bien, surtout s’il joue aux côtés d’un centre talentueux…