Lors de la campagne 2007-08, j’étais excité par le Canadien de Montréal. Toute la journée, j’avais hâte d’observer les tours de magie effectués pour le numéro 27 de cette époque, Alex Kovalev. De 2012 à 2016, malgré les quelques critiques que j’ai faites à son égard, je me stationnais devant mon téléviseur afin de contempler le show Subban. En 2017-18, nous devons vivre avec un Canadien amorphe. Un Canadien sans saveur. Et je dois avouer que je demeure 220% en harmonie avec le contenu suivant :
No way are Habs this awful if Subban still on roster. Managerial negligence.
— Kevin Paul Dupont (@GlobeKPD) January 18, 2018
Vrai. Le Canadien ne serait pas aussi mauvais avec P.K. Subban au sein de son alignement. Toutefois, l’organisation a opté pour la tranquillité dans le vestiaire. Marc Bergevin veut ça plus beige dans son vestiaire, donc Shea Weber était le candidat parfait. Certes un grand leader, mais un gars tranquille… qui ne met pas sa musique dans l’tapis après une victoire. On ne veut pas de show. On ne veut pas de gars extravertis. On veut des petits gars tranquilles.
Alex Radulov, une autre erreur de l’organisation ou négligence du groupe de décideurs, était l’animateur principal du spectacle offert au Centre Bell lors de la saison précédente. Les gens se déplaçaient pour le regarder parce qu’il donnait un show. L’ancien 47 du Canadien jouait avec BEAUCOUP de passion, de hargne et le talent s’occupait du restant. C’est lui que l’on voulait voir. Au final, pour des raisons « nébuleuses », il ne s’est pas entendu avec le directeur général.
À la suite de son départ vers Dallas, on se fiait sur Jonathan Drouin pour animer la foule. Il était en quelque sorte le sauveur, le nouveau Guy Lafleur, celui sur qui les partisans comptaient pour se divertir après une journée de travail ardue. Mais… en ce moment, ça ne fonctionne pas. On est en mode attente et on visionne de moins en moins les rencontres parce que personne ne se donne en spectacle.
Donc, la transaction Subban et le départ de Radulov sont de la négligence de la part de l’organisation. On veut un SHOW!