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Un changement de philosophie s’impose-t-il à Anaheim?

Hier soir, l’une de mes prédictions de la première ronde est tombée à l’eau lorsque les Golden Knights ont balayé les Kings. Dire que je suis déçu serait faux : je suis extrêmement excité à l’idée de voir une équipe d’expansion encore et toujours dominante en séries éliminatoires. J’espère réellement qu’ils se rendent jusqu’au bout.

Au moins, par contre, une autre de mes prédictions est sur le point d’être concrétisée (plus ou moins).

Les Sharks avaient été mon choix (en 5 matchs) et il s’agissait d’un risque. Mais bon. Les Sharks dominent les Ducks et pourraient ce soir mettre fin à l’affrontement en quatre petits matchs.

Le plus surprenant n’est pas de les voir perdre : c’est d’analyser la manière dont ils perdent. Lors du match #3, ce n’était pas joli joli. 

C’est à se demander si un changement de philosophie n’est pas à l’horizon, dans le Orange County.

Les Ducks ont frappé plusieurs bons coups, lors des dernières années (plus que des mauvais), mais la nouvelle LNH commence à les rattraper. S’ils veulent survivre, quelques changements pourraient s’imposer.

Même si Ryan Getzlaf est encore en pleine forme, comme il l’a prouvé cette saison, Corey Perry est sur une pente descendante ne semblant pas vouloir se terminer et le corps de Ryan Kesler commence à tomber en lambeaux.

Commencera-t-on à se demander s’il n’est pas temps pour eux de changer d’air?

C’est ce qu’a proposé Elliotte Friedman hier, sur les ondes de Sportsnet 650.

Une chose qui est à prendre en considération, par contre, est la remontée de quelques joueurs du même âge. Friedman donne comme exemple Henrik Lundqvist, Dustin Brown et Eric Staal (tous repêchés en 2005) qui ont connu une saison digne de leurs plus belles années cette saison.

« Tu as un choix. Tu peux échanger tes problèmes ou tu peux les régler. C’est toujours plus facile de les régler. »

On doit avouer que c’est plus facile… Mais est-ce la bonne décision?

Ça peut l’être si on entoure ces problèmes de bonnes influences et de joueurs les complétant. Sinon, lorsqu’il n’y a plus rien à faire, un changement d’air est souvent la meilleure des choses.

La date de péremption des Ducks est loin d’être arrivée. Mais pour espérer un parcours en série marqué de plus de succès, l’an prochain, certains changements s’imposent.

Les récentes performances des hommes de Randy Carlyle sont signe précurseur d’un été très intéressant… Attendez-vous à voir le nom de Bob Murray passer assez souvent dans les rumeurs.

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