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Toutes les équipes qui se sont fiées (principalement) sur les statistiques avancées ont échoué

Combien de fois a-t-on assisté à des discussions/débats qui n’avaient aucun sens (et parfois, aucune classe) entre des fanatiques des stats avancées et des experts/amateurs plus traditionnels?

Trop souvent. Remember les mois qui ont suivi la transaction Weber – Subban…

Je l’ai souvent répété : La vérité se trouve au milieu dans ce débat. Les analytics sont utiles, mais ils ne peuvent pas être utilisés comme source unique d’information. Ils ne disent pas tout et croire qu’ils doivent être isolés et ensuite utilisés comme pensée unique/magique, c’est ranger son esprit critique et scientifique de côté. C’est l’inverse de l’argument dit scientifique utilisé par les défenseurs des analytics…

Eh bien, Pierre McGuire a rajouté une couche à cette guéguerre traditionnels vs analytics hier soir, affirmant que tous les programmes hockey basés sur les stats avancées avaient échoué au cours des dernières années : Arizona, Floride, Edmonton et Buffalo. On pourrait ajouter les Hurricanes à cette liste…

Il faut avouer que les dernières runs en séries intéressantes de ces équipes-là remontent à loin. Très loin.

McGuire est allé encore plus loin affirmant que le travail de terrain surpassera toujours les statistiques avancées.

Par contre, il faut savoir faire la différence. Les échecs en Floride et en Arizona ont été liés à une pondération trop importante (voire quasi totale) de certaines colonnes dans des chiffriers.

Par contre, les Oilers et les Sabres ne sont pas gérés en totalité à partir des analytics.

De plus, on pourrait aussi affirmer que les équipes qui n’accordent AUCUNE importance aux stats avancées ne connaissent pas beaucoup de succès non plus. La vieille mentalité, ça ne fonctionne pas plus dans la nouvelle LNH.

Les équipes qui savourent actuellement du succès sont souvent celles qui utilisent certaines données avancées pour compléter leur analyse. Car c’est ce à quoi elles doivent servir, ces données-là.

Toronto, par exemple…

Washington…

Pittsburgh…

Se fier seulement sur les stats avancées, c’est faire preuve d’une fermeture d’esprit et ce n’est jamais bon en affaires, ne pas s’ouvrir l’esprit.

John Chayka s’est fié à certaines stats pour prédire que Galchenyuk allait marquer plus de buts que Domi dans le futur. Trois mois plus tard, Domi a 14 buts et Galchenyuk, trois.

Comme quoi il y a beaucoup trop d’intangibles dans le sport professionnel pour se fier uniquement à certains modèles statistiques.

Les stats avancées représentent un outil de travail qui a son utilité. Mais s’y fier à 100 % est une erreur… Tout comme les ignorer complètement. Un point sur lequel Enrico Ciccone et moi ne sommes pas d’accord.

Il faut leur donner de l’importance… Mais pas trop.

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