Carey Price a souvent été qualifié de meilleur gardien de la planète puisque c’est lui qui tenait son équipe, les Canadiens de Montréal, à bout de bras. D’ailleurs, lors de l’été 2015, il a tout raflé les trophées individuels (pour un gardien) au passage. Le Vézina, le Hart, le Ted Lindsay et le Jennings sont devenus ses propriétés. Il a été consacré le roi et ce trône lui revenait amplement. Aucune question à ce sujet avec un total de 44 gains, une moyenne de 1.96 et un pourcentage d’efficacité de .933, personne ne rivalisait avec lui. Par contre, en 2018, le discours n’est plus du tout le même (.900 de pourcentage…).
Le site Habsolumentfan a étalé le top-31 des meilleurs gardiens de la LNH, qui a été dressé au départ par les boys de Hockey News. Le roi a été détrôné et pas à peu près. Telle une chute du faucon… ou la chute du huard. Par contre, rien de plus normal avec la campagne atroce que le 31 a connue en 2017-18. Une coqueluche qui s’est même fait huer lors de certaines présences. Enfin bref, au moment de composer ce billet, Price figure au 11e rang des meilleurs cerbères de la LNH. Oui, 11e rang pour le gardien qui deviendra cette année le gardien le mieux rémunéré de la planète.
De 1 à 10, on retrouve Sergei Bobrovsky, Andrei Vasilevskiy, Connor Hellebuyck, Braden Holtby, Tuukka Rask, Marc-André Fleury, Devan Dubnyk, Antti Raanta, Jonathan Quick et Frederik Andersen. Incroyable tous ceux qui ont sauté devant notre Dieu du Temple, qui n’a pas fait la besogne l’hiver dernier. Pourra-t-il renverser la vapeur lors de la campagne 2018-19? Son but est fort probablement de reprendre un trône qui lui appartient.
Votre propre classement peut être différent, mais une chose demeure certaine, la couronne du roi des cerbères n’est plus ajustée pour la tête de Carey Price. Bobrovsky, qui cherche un contrat aussi lucratif que Carey Price, mérite amplement ce titre… même s’il ne performe pas à la hauteur lors de la danse du printemps.