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Tomas Plekanec : un échange ou un nouveau contrat?

Lorsqu’on parle de joueurs sous-performants qui subissent les foudres des partisans, à Montréal, je ne crois pas qu’il y en ait un qui surpasse Tomas Plekanec.

Depuis maintenant des années, le joueur de centre Tchèque à caractère défensif est détesté de plusieurs partisans en raison de sa soi-disant paresse et de sa production qui en déçoit plusieurs, considérant le salaire qui lui est octroyé.

Malgré tout, ce dernier a connu une belle soirée contre les Devils, complétant son quart de travail avec le but gagnant.

Hier soir, lors de l’émission d’après-match du Canadien, Bob McKenzie a abordé la question importante qui sera certainement à la une au cours des prochains mois :

Est-ce que le Canadien offrira un nouveau contrat au #14, ou tentera-t-il plutôt de s’en débarrasser?

Selon Bob McKenzie, Marc Bergevin ne se gênera pas pour trouver un acheteur, si le Tricolore est écarté du portrait des séries éliminatoires. 

Il a même précisé à quoi ressembleraient les demandes du directeur général, alors qu’elles devraient tourner autour d’un choix de deuxième ou troisième tour.

Est-ce logique pour le Tricolore de se départir de son centre de troisième trio à ce prix?

Tout dépendant du point de vue.

J’ai toujours été un défendeur de Tomas Plekanec, et je crois qu’à un salaire considérablement réduit, il serait d’une grande utilité à l’équipe. Si on enlevait 3 millions de dollars à son salaire annuel, aujourd’hui, je doute que la grogne soit aussi intense… Alors faisons-le et profitons de son talent?

J’ai toujours dit que le problème avec lui est l’argent et non sa contribution… Il serait un excellent et fiable centre de troisième trio, s’il demande quelques sous de moins. Ses qualités défensives sont peut-être plus développées que n’importe quel joueur de cette équipe, à mon avis.

Et Marc-Antoine Godin semble être du même avis.

Si le Canadien désire se rajeunir, alors l’échanger sera la bonne décision.

Toutefois, s’il veut au contraire encore gagner l’an prochain, ce qui n’est peut-être pas la meilleure façon de voir les choses (mais la plus probable), le #14 devient alors un outil indispensable aux succès du Canadien, qui a déjà des problèmes au poste de centre… et dans le cercle des mises au jeu, plus précisément.

On verra bien! Il a quand même été un acteur de taille, lors de la dernière décennie… On parle de 953 matchs disputés dans l’uniforme du Canadien, période au cours de laquelle il a amassé près de 600 points.

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