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Tomas Plekanec est-il surutilisé? | Pacioretty, le maître de la transition

Les années sans Coupe Stanley rendent les partisans de plus en plus amers. Cette amertume se manifeste dans la haine envers le moindre joueur talentueux ou bien payé connaissant un creux de vague à un moment inopportun.

Beaucoup de choses ont été dites sur Tomas Plekanec durant son long séjour à Montréal. Qu’il n’est d’aucune utilité parce qu’il joue comme une fillette. Qu’il n’a pas de hargne. Et, surtout, qu’il s’écroule en séries.

Alors que les deux premières affirmations sont complètement non fondées, il faut reconnaître une teinte de vérité dans la troisième. Je dis bien une teinte de vérité, car lors de ses 52 premiers matchs en séries éliminatoires, Plekanec a amassé 33 points, bon pour une moyenne de 0.63 point par match. Cet apport est quasi-identique à celui de la saison régulière (0.65 PPM en carrière), d’autant plus qu’on remarque généralement des baisses significatives de production en séries. Le phénomène s’explique par le fait que les équipes sont naturellement meilleures et plus compétitives et les gardiens affichent traditionnellement un meilleur rendement.

Là où le bât blesse, c’est lors des deux derniers passages printaniers du col roulé. Plekanec s’est contenté de 13 points en 29 matchs ce qui équivaut à 0.45 point par match. On attend beaucoup plus de la part d’un centre top-6 d’expérience, que l’on sait capable de générer de l’offensive.

Mais il faut aussi se rendre à l’évidence que Plekanec, à 32 ans, n’est plus dans la fleur de l’âge. Statistiquement, les joueurs atteignent leur apogée de 23 à 26 ans pour ensuite régresser lentement, mais sûrement. Il s’agit bien sûr de la norme, on peut noter plusieurs exceptions. Plekanec, par exemple, a défié la logique en inscrivant 60 points la saison dernière, son 3e meilleur total en carrière, mais il a pu s’acquitter de plus grandes responsabilités offensives grâce au travail de Lars Eller. Un changement de rôle peut ainsi changer les données.

Pour certains, l’expression du vieillissement est une baisse de régime dans le dernier droit de la saison. C’est dans ces moments que le dur labeur des années passées peut peser lourd sur le dos d’un joueur. Et en faisant quelques recherches, on comprend mieux pourquoi le Tchèque n’a pu maintenir le même niveau de concentration durant les dernières séries: de 2010-2011 à 2014-2015, soit lors des cinq dernières années, il est le 7e attaquant ayant disputé le plus grand nombre de présences par match et le 20e le plus utilisé en ce qui a trait au temps de jeu. Il est aussi le 18e attaquant ayant accumulé le plus de joutes dans cette période, avec 368 matchs joués.

Bref, notre vétéran de Kladno prend des rides et il ne pourra tenir pareille cadence trop longtemps. Michel Therrien devra trouver une manière de le ménager pour soutirer de meilleures performances dans les moments décisifs.  La solution passe peut-être par une augmentation du rôle de Lars Eller, le plus jeune centre de l’équipe à l’heure actuelle.

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Il s’est récemment entraîné aux côtés de Joel Ward, à Coral Springs.

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