Il y a quelques années, le Canadien n’arrivait pas à attirer des joueurs en ville. Il faut dire que plusieurs aspects faisaient en sorte que de déménager volontairement à Montréal avait des côtés négatifs : le froid, les impôts, le changement de pays, la langue, etc.
Mais visiblement, à la lumière des derniers mois, un aspect était prédominant : le club ne gagnait pas.
Parce que malgré tout, l’hiver n’a pas changé, la loi 101 est en place, le gouvernement n’offre pas de congé fiscal aux joueurs et Montréal n’a pas déménagé aux États-Unis. Mais ce qui a changé, c’est le fait que le club peut gagner.
Et c’est la raison pour laquelle les joueurs veulent plus jouer en ville.
On se doit aussi d’y ajouter les vétérans Eric Staal et Corey Perry. Ils ne sont pas là à long terme, mais les gars sont en fin de carrière et ils ont accepté de débarquer à Montréal.
Pourquoi? Parce que le club a le potentiel de gagner.
Merci de lire attentivement avant de réagir. Pour les plus grincheux, j’ai expliqué tout en détail avec je crois, des nuances… 😉 https://t.co/MPzqo6N7Wr
— Mathias Brunet (@mathiasbrunet) March 29, 2021
Eric Staal ne voulait pas venir au Canada en raison de la quarantaine. Puis, dès le jour où les règles ont été allégées, il a accepté de venir à Montréal alors que deux autres équipes étaient dans la course. Il aurait pu attendre et aller ailleurs.
On le voit dans le monde du sport : plusieurs gars veulent gagner. Pensez-vous que George Springer, un gars du Connecticut qui était courtisé par les Mets de New York, aurait accepté de signer un contrat de 150 millions de dollars (Blue Jays de Toronto) au sein d’un club qui ne sait pas où il jouera dans quelques semaines si ce n’était pas du jeune core de l’équipe qui a le potentiel de gagner à moyen terme?
Non. Ces gars-là veulent gagner, tout simplement.
Tant que le Canadien pourra aspirer aux grands honneurs, pandémie ou pas, les joueurs voudront se greffer au noyau du club.