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Suivi des agents libres | Cody Franson attend, mais il n’en demeure pas moins utile

Certains ont tendance à croire qu’un agent libre a peu de valeur ou se veut moins bon qu’un autre simplement parce qu’il a dû patienter plus longtemps avant de trouver preneur. À moins que vous pensiez que Matt Cullen, Jarret Stoll, Louis Leblanc, Zach Sill, John Scott, Andre Benoit et cie sont supérieurs à Cody Franson, la théorie ne tient pas la route.

Bien sûr, il y a des joueurs qui ne génèrent presque pas ou peu d’intérêt. Mais il ne faut pas oublier les dossiers pouvant demander plus de parcimonie que d’autres. Le cas d’un défenseur comme Franson est délicat, car ses demandes ont lieu d’être gourmandes même s’il a connu une mauvaise fin de saison. Yvon Pedneault écrivait dans le Journal ce matin que Franson n’avait rien cassé à Toronto, qu’il était donc normal qu’il n’ait pas encore un contrat en poche.  Cette remarque m’a fait grincer des dents. Il a pourtant été leur meilleur défenseur lors des trois dernières saisons, s’imposant comme un virtuose du jeu de transition, en plus de récolter 6 points en 7 joutes éliminatoires durant l’année écourtée par le lock-out. À Nashville, il a  malheureusement pris un temps fou à s’adapter sur son côté faible – ou à droite, en compagnie d’un autre droitier – et on avait peu de minutes à lui offrir avec l’émergence de Ryan Ellis. C’est ce qu’on appelle être victime de la profondeur défensive de son propre club. Notez qu’il a montré de bons flashs face aux Blackhawks lors du 1er tour des séries, quand Shea Weber est tombé au combat.

Franson a 28 ans. Il écoule présentement ses « prime years » et pour cette raison, il ne faudrait pas s’étonner s’il recherche un contrat semblable à celui qu’a signé Jeff Petry. Du point de vue du joueur, c’est raisonnable, mais cela constitue un engagement important pour une équipe de la LNH – rappelons que sa fin de saison a laissé à désirer. Un directeur général n’a aucune raison d’être pressé et il préférera attendre que les paramètres soient les bons. On sait, après tout, que Franson voudra signer à un moment ou un autre avant le début de la saison. Il n’est pas en position de force dans les négociations.

Les Bruins ont sérieusement intérêt à acquérir ses services. S’ils n’y parviennent pas, il s’agira d’un échec pour Don Sweeney, rien de moins. Depuis le départ d’Hamilton, quels sont leurs défenseurs droitiers? Kevan Miller, Adam McQuaid et Matt Irwin. Ouch.

Franson serait en discussions avec cinq ou six équipes, les Bruins étant l’une d’elles. Il désire absolument un contrat de plusieurs saisons, lui qui a dû se contenter d’un pacte d’un an à plus d’une reprise par le passé.

Mike Santorelli: À l’instar de Franson, Santorelli est tombé en panne sèche dès son arrivée à Nashville. Il est une boîte à surprise qui a enfilé l’uniforme de plusieurs équipes au cours des dernières années, parfois pour le meilleur, parfois pour le pire. Néanmoins, si on ignore son passage chez les Prédateurs, Santorelli a produit un peu plus d’un point aux deux matchs durant les 106 joutes qu’il a disputées avec les Leafs et les Canucks en 2013-2014 et 2014-2015. On le décrit comme un attaquant rapide, énergique et créatif. Bruce McCurdy se demande s’il ne serait pas un ajout intéressant pour les Oilers.

Tomas Fleischmann: Fleischmann n’a pas été mauvais quand les Ducks ont fait appel à lui en deuxième moitié de saison, mais il n’a pas été bon non plus. On sait qu’il a un certain talent, il possède notamment un bon tir, mais il manque de constance. Les Devils, qui manquent cruellement d’inspiration à l’attaque, pourraient prendre un pari.

Christian Ehrhoff: Ehrhoff a reçu une offre des Blue Jackets, mais celle-ci ne satisfait visiblement pas ses exigences. D’autres équipes tenteraient de le mettre sous contrat à l’heure actuelle.

L’Allemand est un atout particulièrement efficace sur le désavantage numérique et il joue bien dans les trois zones grâce à son excellent coup de patin. Sans être spectaculaire, il peut contribuer  au sein d’un top-4.

Jiri Tlusty: Tlusty a marqué 13 buts en 52 matchs l’an dernier avec les Hurricanes. En 2012-2013, il avait surpris avec une récolte de 23 buts en 48 matchs. Un ailier énigmatique qui devra probablement se contenter d’un contrat à rabais d’un an.

Lubomir Visnovsky: Le vétéran ne songe pas à la retraite, mais les rumeurs l’envoient en Europe avec le Slovan de Bratislava (KHL). Un média slovaque rapporte qu’il irait plutôt en République tchèque ou en Suisse.

Curtis Glencross: Un attaquant teigneux capable d’enfiler sa part honnête de buts. Glencross pourrait s’entendre avec une équipe ayant peu de chance de faire les séries afin d’appâter un bon retour à la date limite.

Brad Boyes: Une des options les plus intéressantes parmi les restants. Boyes est un spécialiste de la fusillade qui marque sur 44.3% de ses tentatives et il a inscrit 38 points avec les Panthers l’an dernier (28 à forces égales). Les chiffres vous diront qu’il est un joueur plus utile qu’on ne le croit. À en juger par les salaires consentis à Eric Fehr, Alexander Semin et Matt Cullen, Boyes pourrait être signé à prix très raisonnable.

Marek Zidlicky: Zidlicky est un autre droitier dans le radar de Don Sweeney. Le vétéran s’est bien tiré d’affaire avec les Red Wings dans le dernier droit de la saison et les Bruins pourraient certainement bénéficier de sa vision et de son tir à la pointe de l’avantage numérique.

Sean Bergenheim: Voilà un autre agent libre dont la valeur a chuté en raison d’une mauvaise fin de saison. Bergenheim est costaud et, à son meilleur, il poivre le gardien de tirs et aide à acculer l’adversaire en fond de territoire en appliquant un échec avant soutenu. Les Flyers devraient-ils le considérer?

Les cas de Michael Ryder, Mike Richards, Jim Slater, Steve Bernier, Tyler Kennedy, Martin Erat, Lee Stempniak, Anton Volchenkov, Andrej Meszaros et Ryan Wilson, entre autres, sont difficiles à cerner…

Daniel Brière, Erik Cole, Sergei Gonchar, Bryan Allen, Bryce Salvador, Scott Gomez et Michal Rozsival pourraient prendre leur retraite.

Scottie Upshall, Stephen Weiss, Brett Bellemore, Olli Jokinen, Martin Havlat, Tomas Kopecky, Tim Gleason, David Schlemko, Jordan Leopold, Patrick Kaleta, Daniel Paille, Devin Setoguchi, Patrick Dwyer, David Booth, Derek Roy, Matt Cooke, Maxim Lapierre, Mark Fraser, Jared Staal, Keith Aulie, Tom Sestito, Jack Skille, etc.: sont des joueurs qui pourraient se contenter d’une invitation à un camp d’entrainement, tel que l’a suggéré Elliotte Friedman. Certains des cas difficiles à cerner mentionnés plus haut pourraient également être inclus.

En rafale
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