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Signatures et échanges en 2016 : Bergevin grand gagnant

Comme la fin de l’année arrive à grands pas, l’heure est aux bilans. Suite à l’article du collègue Jeff Drouin, qui traitait des pires signatures de 2016 dans la LNH, j’ai cru bon de faire de même, mais du côté positif cette fois-ci. Non seulement j’ai analysé les nombreuses signatures du 1er juillet dernier, mais je me suis également attardé à toutes les transactions qui ont eu lieu dans la LNH depuis le 1er janvier 2016.

Parce qu’il faut bien se donner des limites, je me suis limité aux 5 meilleures signatures de joueurs autonomes et aux 5 meilleures transactions.

Les signatures
5.
Jonathan Audy-Marchesseault. Lorsque les Panthers lui ont octroyé un contrat de deux ans, d’une valeur de 750 000$ par année, on était loin de se douter qu’ils venaient de réaliser un coup fumant. Doté d’un flair offensif certain, celui qui évoluait tantôt sur le 3e, tantôt sur le 4e trio du Lighning l’an passé compte déjà 10 buts à sa fiche.

4. Thomas Vanek. On le disait fini. Il n’était plus l’ombre du joueur qui a porté l’uniforme des Sabres et plus récemment des Canadiens de Montréal. Le Wild a racheté son contrat à la fin de la dernière campagne, des suites d’une faible récolte de 18 buts et 41 points en 74 parties. Ken Holland, en fin renard a flairé la bonne affaire et lui a offert un contrat d’un an à hauteur de 2,6M$. Vanek a répondu à l’appel. Il a déjà 18 points en 23 parties.

3. Milan Lucic. Les Oilers lui ont offert un gros, très gros contrat. 7 ans, 6M$ par année. Lucic venait combler un besoin criant du côté de Oilers cependant: ils avaient besoin de robustesse. Il est là pour protéger McDavid et il en profite: il a déjà 10 buts et 24 points cette saison.

2. Eric Staal. Sa signature avec le Wild du Minnesota est en lien direct avec le départ de Vanek. Le Wild devait le remplacer d’une manière ou d’une autre. Ils ont pris un risque avec un autre joueur que l’on disait fini. Il est vrai qu’il a connu toutes sortes de difficultés l’an dernier avec les Hurricanes et les Rangers. Il a totalisé 13 buts et 39 points l’an dernier. Il a déjà 11 buts et 28 points en seulement 33 parties cette saison-ci.

1. Alexander Radulov. Il y avait plusieurs sceptiques à Montréal lorsque Marc Begevin a fait l’annonce de la signature de Radu (j’en faisais partie). On se demandait si on ne venait pas de mettre la main sur nouveau Semin ou un nouveau Samsonov. Force est d’admettre que Bergevin a vu juste et que Raduov nous fait ravaler nos paroles. Non seulement il contribue à l’offensive, mais il apporte une énergie renouvelée aux Canadiens. Même le capitaine a retrouvé le sourire. Son entrain, sa combativité font de lui le meilleur joueur autonome de la cuvée 2016. Ça, et ses 23 points en 32 parties.

Les échanges
5. Dmiti Kulikov. Je ne sais pas ce qui s’est passé dans la tête de Tom Rowe lorsque, le 25 juin dernier il a cédé le défenseur ultra-talentueux Dmitri Kulikov aux Sabres en retour de Mark Pysyk, mais clairement, ça n’allait pas bien. Bien que Kulikov n’a toujours pas amassé de point cette saison, cette transaction pourrait s’avérer très payante à long terme pour les Sabres: ils ont clairement eu le meilleur des deux joueurs impliqués. Les Panthers avaient également envoyé le 33e choix au total du repêche contre les choix 38 et 89 des Sabres.

4. Dion Phaneuf. Juste comme Marc Bergevin nous disait qu’il était presque impossible de réaliser des transactions dans la LNH en 2016, les Maple Leafs et les Sénateurs ont réalisé un blockbuster deal comme on en voit rarement. Pas moins de neuf joueurs ont été impliqués au total. Des neuf joueurs, Phanneuf se veut la pièce maîtresse de l’échange. Celui qui n’allait nulle part à Toronto semble revivre avec les Sénateurs. Il est vrai que le système de Guy Boucher semble lui seoir très bien. Il a déjà 15 points en 34 parties cette saison.

3. Taylor Hall vs Adam Larsson. À première vue, les Oilers semblent être les grands gagnants de cet échange qui est tombé dans l’oubli en moins de trente minutes. Oui, Hall apportait de l’offensive, mais les Oilers n’avaient plus besoin de lui. Son départ a permis à Leon Draisaitl – un de mes favoris – de prendre sa place et de s’exprimer. Larsson vient quant à lui balancer cette défensive fragile. Il n’a que 24 ans et le meilleur est à venir dans son cas. Fait à noter, Peter Ciarelli a maintenant échangé les choix #1 et #2 du repêchage de 2010.

2. Seth Jones vs Ryan Johansen. Le 6 janvier dernier, David Poile et Jarmo Kekäläinen secouaient la planète hockey en annonçant une méga transaction, impliquant deux joueurs d’impact au sein de leur organisation respective. Johansen prenait le chemin de Nashville, alors que Jones s’amenait à Colombus. Près d’un an après l’échange, les Jackets semblent avoir eu le dessus dans la transaction. Kekäläinen avait ciblé un besoin criant pour son équipe et Johansen semblait faire partie du problème. Résultat: les Blue Jackets ont complètement fait un virage à 180 degrés depuis la saison dernière et les Predators en arrachent.

1. PK Subban vs Shea Weber. Décidément, 2016 aura été une année chargée pour Marc Bergevin. Le 29 juin dernier, il a conclu la plus grosse transaction de sa carrière, envoyant Subban – le chouchou du public montréalais – à Nashville en retour de Shea Weber. À court terme, il est vrai que le Canadien semble avoir eu le meilleur dans la transaction. Subban était une distraction, Subban dérangeait, Subban minait l’esprit d’équipe. Cependant, le joueur le plus talentueux des deux, était et demeure PK Subban. Donc, à court terme, on parle d’une victoire pour Marc Bergevin. À long terme, je ne suis pas convaincu.

Prolongation
Mention honorable à Marc Bergevin encore une fois pour avoir eu la clairvoyance de réclamer mon nouveau préféré chez le Canadien, j’ai nommé Ti-Paul Byron! Quelle trouvaille! C’est à se demander pourquoi les Flames l’ont laissé partir. Je sais que ça fait un peu plus qu’un an. Mais il fallait rendre à Cesar ce qui lui appartient. Byron se veut un atout incroyable pour le Canadien.

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