betgrw

« Si j’avais joué à l’aile, ç’aurait été différent. » – Drouin

Un différentiel de moins-28, un total de 29 points, dont seulement neuf buts, en 54 rencontres. Un ailier naturel qui est pris pour évoluer au poste de centre chez cette Sainte-Flanelle sans pivot numéro un depuis deux décennies. Jonathan Drouin, c’est également un faible taux de réussite de 41% dans le cercle des mises en jeu. C’est moche, mais n’oubliez pas qu’il s’est ramassé là malgré lui.

La machine offensive du Canadien est en panne sèche depuis le lancement de cette campagne 2017-18. Personne ne produit. Personne. Hormis peut-être Brendan Gallagher. Dans le cas de Drouin, la plupart des spécialistes s’attendaient à une production d’environ 60 points du numéro 92. On est loin du compte. Et nous sommes loin du joueur dynamique qu’il a été l’an dernier avec le Lightning, alors qu’il évoluait à l’aile.

Le Québécois s’est justement confié au sujet de sa saison « ordinaire » : « Si j’avais joué à l’aile, ç’aurait été différent. »

Lorsque le pilote du bleu-blanc-rouge a pointé les mêmes joueurs et mêmes erreurs de ceux-ci, Drouin a aussitôt mis le chapeau qui lui faisait. Il s’est senti ciblé… et avec raison. Drouin ne se ment pas à lui-même non plus. Son équipe, incluant lui, est incapable de finir le travail, ce qui donne un résultat peu satisfaisant pour la clientèle.

Drouin est conscient de ce qui se passe actuellement et il n’utilise pas un violon pour se justifier. Il demeure franc et honnête : « Je dois en faire plus, ça fait longtemps que je le sais. On a beaucoup de joueurs à caractère offensif qui ne produisent pas. On est payé pour ça, c’est à nous de produire. »

Le jeune homme de 22 ans ne cherchait aucune défaite. Il est lucide. Il est au courant de sa somnolence offensive, mais il précise qu’il devait apprendre un « nouveau » rôle et que cette période est plus ardue que prévu.

Bref, Drouin est un livre ouvert très intéressant à écouter.

PLUS DE NOUVELLES